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4 ans après son investiture : Le bilan d’IBK divise les Maliens
Publié le mardi 5 septembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie d`investiture de Ibrahim Boubacar Keita
Bamako, le 04 Septembre 2013 au Centre International de Conference de Bamako (CICB). Le Président Elu de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita dit IBK a prêté serment devant la cour suprême.
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Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a fêté hier 4 septembre 2017 le 4ème anniversaire de son accession à la magistrature suprême. Et son bilan divise profondément les Maliens. Si la majorité reconnaît des épreuves difficiles tout en soulignant des progrès significatifs, l’opposition dénonce logiquement un bilan négatif marqué par l’insécurité grandissante, la mauvaise gouvernance et surtout la corruption.

Le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, a fêté hier 4 septembre 2017 le 4ème anniversaire de son accession à la magistrature suprême. Et son bilan divise profondément les Maliens. Si la majorité reconnaît des épreuves difficiles tout en soulignant des progrès significatifs, l’opposition dénonce logiquement un bilan négatif marqué par l’insécurité grandissante, la mauvaise gouvernance et surtout la corruption.

Sur les antennes de nos confrères de Studio Tamani, 4 septembre 2013, Fomba Fatimata Niambélé député de la majorité présidentielle, qualifie ses quatre ans de «positif». Selon elle, des progrès ont été enregistrés dans plusieurs domaines notamment la réforme de l’armée, l’emploi des jeunes et la promotion du genre. Toutefois, elle reconnait des difficultés persistantes quant à la situation sécuritaire.

Du côté de l’opposition, le bilan de ces quatre ans d’IBK est totalement négatif. Selon Tiébilé Dramé président du parti PARENA, l’insécurité a gagné le centre du pays et la mise en œuvre de l’accord pour la paix connaît un retard significatif. Pour le reste du mandat, il estime qu’Ibrahim Boubacar Keita devrait s’atteler à la bonne organisation de l’élection présidentielle pour assurer l’alternance.

Quant à certains observateurs, on coupe la poire en deux. Amadou Tiéoulé Diarra est avocat, chargé de cours à l’Université du Mali toujours sur Studio Tamani, rappelle que le contexte de crise n’a pas été favorable au président IBK pendant ces quatre années. Toutefois, il regrette que les promesses de lutte contre la corruption et la délinquance financière n’ont pas été à la hauteur des attentes.

MD
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