Les activités semblent reprendre leur cours normal à Bamako quelques jours après la célébration de la fête de Tabaski. Les salariés des services publics ont regagné leurs bureaux, tout comme ceux des entreprises et des établissements bancaires. Hier, nous avons fait un tour à la Cité administrative où sont logés la plupart des ministères. Au niveau du ministère de la Réconciliation nationale, du ministère de la Justice et de celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle, on constatait un certain mouvement. Il en était de même à la direction de l’Institut national de prévoyance sociale (I.N.P.S) et à la direction de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) que nous avons également visitées.
A la Cité administrative, les activités étaient revenues presque à la normale. À l’entrée principale, les gendarmes en faction contrôlaient systématiquement tous les visiteurs. Les parkings étaient bondés de véhicules.
Dans les couloirs menant aux bureaux, on constatait une certaine ambiance due à l’affluence du personnel et des visiteurs. Il y avait beaucoup de va-et-vient entre les bureaux.
Au ministère de la Réconciliation nationale, le chargé de mission à la communication Alpha Maïga assure que tous les travailleurs sont à leurs postes hormis les permissionnaires qui ont fait le déplacement à l’intérieur du pays pour fêter avec les parents. Cela est une tradition bien ancrée dans notre pays.
Au ministère de la Justice et au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, nous avons fait le même constat. Leurs chargés de mission à la communication, respectivement Ibrahima Sangho et Daouda Kamaté ont déclaré que la fête de Takaski était finie et que les activités administratives avaient bel et bien repris avec la présence effective des travailleurs.
A la direction de l’INPS, nous avons été reçus par le directeur des ressources humaines, Ibrahima Diarra. Il a confirmé la reprise du travail par le personnel. « Au sein de notre service, les absences ne dépassent pas 5 à 10 % », a-t-il précisé. «Nous avons plusieurs dossiers à traiter. Nous avons surtout une date butoir pour le paiement des allocations et autres prestations. Ici, le travail débute à 7 heures 30 minutes et la descente est prévue pour 16 heures. Cependant, nos responsables quittent tard à cause de l’ampleur du travail. Même souvent les dimanches, les travailleurs sont à leurs postes», a-t-il ajouté.
A la direction de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), c’était également la frénésie du travail. Il y avait de l’affluence et les travailleurs vaquaient à leurs occupations. «On travaille comme si on était dans un camp militaire», a dit Idrissa Dembélé, chef de service administration du personnel et affaires sociales. «Nous continuons à travailler au même rythme depuis le début de la semaine. Après les échanges de salutations entre collègues depuis lundi, maintenant tout le monde travaille à fond», a-t-il témoigné.