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IBK n’a pas su gérer le Malaise Social en 2017.
Publié le jeudi 7 septembre 2017  |  Le carréfour
Rencontre
© aBamako.com par Androuicha
Rencontre des Chefs d`Etats au 27è Sommet Afrique France.
Bamako, le 14 janvier 2017 au CICB. Le président IBK a reçu ses homologues africains et français pour la cérémonie inaugurale du Sommet de Bamako pour le Partenariat, la Paix et l`Emergence
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En quatre ans de gestion des affaires du pays le président IBK a dilapidé tout le capital de confiance et de sympathie que ses compatriotes avaient placé en lui il s’est montré en deçà des attentes et de la satisfaction de nombreux besoins urgents des malien qui regrettent totalement de nos jours le choix de l’homme qui pouvait incarner le changement.

La grève illimitée des syndicats des magistrats a fortement écorné son image. Mieux, le comité syndical de l’enseignement supérieur de l’ENSup a entamé à partir du 26 janvier une grève illimitée suite à l’assassinat d’un étudiant. Selon, les grévistes leurs vies seraient en danger car des étudiants détiendraient des armes à feu.

Au Mali, des secteurs clés sont aujourd’hui paralysés par une série de grèves.

Les travailleurs revendiquent de meilleures conditions de travail et de vie.

Plusieurs secteurs sont en ébullition. Après des grèves à répétition, les syndicats de l’éducation signataires des accords du 15 Octobre 2016 (SYLDEF, SYNEB, SYNESEC, FENAREC, SYPESCO) prévoient de faire des démonstrations de force pour demander au gouvernement de respecter ses engagements.

Ces grèves occasionnent d’énormes souffrances chez les populations.

Les enseignants du Nord du Mali, notamment ceux des cercles de Gao, Ansongo et Yorosso semblent mettre la clé sous les paillassons. Ils ont dénoncé le retard dans l’application des décisions et arrêtés d’avancement et d’intégration dans la fonction publique. Ils ont réclamé aussi, la titularisation de certains de leurs collègues. Comme pour n’est rien arranger les travailleurs du ministère des affaires étrangères ont fait parler d’eux. Ils ont réclamé de meilleures conditions de travail. Ils ont estimé que leur corps était très mal géré et qu’ils étaient moins considérés par leur hiérarchie.

Ils ont avancé comme preuve les nominations de conseillers dans les ambassades et consulats à l’étranger qui ne sont pas de leur corporation. En tout cas c’était le contenu d’un préavis de grève de 72 heures déposé sur la table du ministre Raky Talla à compter du 22 février 2017. De même, les travailleurs des collectivités territoriales ont bandé aussi leur muscle. Ils ont exigé l’application intégrale des 15 points d’accord du procès-verbal de conciliation du 12 mai 2015 et l’intégration à la fonction publique des collectivités territoriales des contractuels de 2011 à 2015.

Pour cause de non satisfaction de leur cahier de doléance , le secrétaire général du SYNTRACT, Seydou Oumar Diallo,a envisagé une grève qui a débuté le 22 mars 2017. Aussi la grève des médecins du Mali a levé son mot d’ordre de grève après que le ministre en charge de la santé et de l’Hygiène Publique ait promis de libérer un des leurs incarcéré depuis le mois de Décembre 2016. À cela s’y ajoute la grogne sociale qui a gagné toutes les couches de la société malienne à savoir, les propriétaires des kiosques démolis. Ceux-ci étaient restés longtemps encore sur le pied de guerre. Face à tous ces mouvements d’humeur on peut aisément en déduire que la gouvernance d’IBK a déçu sur tous les plans.

Face à ces dérives, le peuple a crié au complot et voulait que justice soit rendue par rapport au partage des ressources de l’Etat entre l’ensemble des maliens.

Mais le hic ce qu’en aucun moment, le président IBK ne s’est rangé du côté de son peuple pour mettre un terme à cette nouvelle forme de gestion clientéliste du pouvoir. Qu’il ait le courage de designer les personnes qui incarnent le changement surtout qu’une rumeur de remaniement circule en l’air. Le président IBK sait-il que l’année 2018 c’est maintenant car après c’est serait trop tard .

Seydou Diarra
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