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Gestion du marché des engrais subventionnés : La grogne des importateurs contre le gouvernement
Publié le jeudi 7 septembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de passation de services au ministère de l`Elevage et de la Pêche
Bamako, le 13 avril 2017. Le ministre sortant de l`Elevage et de la Pêche, Dr Nango Dembélé a procédé à la remise des clés de son département à son successeur Mme Ly Taher Drave à l`occasion d`une cérémonie de passation de services riche en émotions. (photo Dr Nango Dembélé)
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Selon nos confrères du Journal de l’économie du Mali, comme dans le passé, des importateurs et distributeurs d’intrants s’opposent au mode de gestion de la fourniture des engrais aux producteurs au compte de la campagne agricole 2017-2018. Alors que le ministère de l’Agriculture justifie sa décision de n’avoir pas procédé par un avis d’appel d’offre pour le choix des fournisseurs. Vu l’urgence en vue de pouvoir livrer à temps les intrants agricoles aux paysans, il a été décidé de reconduire les mêmes fournisseurs de la campagne 2016-2017.

En effet, le Groupement des Importateurs et Distributeurs Agrées des Intrants Agricoles au Mali (GIDIAM) a décidé de dénoncer voire de s’opposer à la procédure de distribution des intrants agricoles.

Selon l’analyse de la plainte du Groupement, le seul tort du département de l’Agriculture a été de n’avoir pas procédé par un avis d’appel d’offre pour le choix des fournisseurs.

En réaction, certains agents du ministère de tutelle et ceux de la Direction nationale de l’agriculture apportent des réponses. Selon eux, à sa prise de fonction à la tête du département de l’agriculture en avril 2017, le ministre Nango Dembélé, vu l’urgence en vue de pouvoir livrer à temps les intrants agricoles aux paysans, il a été décidé de reconduire les mêmes fournisseurs de la campagne 2016-2017.

Une procédure d’appel d’offres, entamée en avril 2017, aurait compromis l’atteinte des objectifs du plan de campagne 2017-2018, qui sont fixés à plus de 9 millions de tonnes soit exactement 9 820 244 T de céréales et 725.000 tonnes de coton.

Si les critères ayant prévalu à la sélection des 15 fournisseurs méritent, certes d’être améliorés, diront-ils, le temps manquait pour le faire au regard de « l’état d’avancement de la campagne ».

Depuis quelques années, on constate que le marché des intrants fait l’objet de convoitises. Au point de parvenir à une gestion transparence des intrants agricoles subventionnés par l’État.

MS
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