Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, se rendra ce samedi à Sévaré (Mopti) pour visiter le poste de commandement central de la Force conjointe du G5 Sahel. Il faut rappeler que notre pays a donné un site pour abriter l’état-major de la Force conjointe du G5 qui est aujourd’hui commandé par notre compatriote, le général de brigade Didier Dacko.
Par cette visite, le chef de l’Etat, président en exercice du G5 Sahel, veut s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’aménagement du site. Ibrahim Boubacar Kéita entend surtout donner un coup d’accélérateur à la mise en place rapide de cette force conjointe qui est une volonté affichée des dirigeants de la région Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) de lutter contre le terrorisme, le banditisme, le trafic de drogue et d’autres pratiques assimilées.
Depuis que le président Ibrahim Boubacar Kéita a pris les commandes de l’organisation, les choses avancent rapidement dans le bon sens.
Sous son leadership, il y a eu la tenue début juillet 2017 du sommet extraordinaire du G5 Sahel à Bamako avec comme invité d’honneur le président français, Emmanuel Macron.
Cette importante rencontre a été un tournant décisif dans la mise en place de la Force conjointe du G5 Sahel. Sans oublier les encouragements de l’Union africaine, des Nations unies et de l’Union européenne.
Cette dernière a, d’ailleurs, promis de débloquer une enveloppe de 50 millions d’euros pour le redéploiement de la Force conjointe du G5 Sahel. Tout le monde est d’accord que seule la mutualisation des forces et des moyens permettra de lutter efficacement contre le terrorisme. C’est ce qu’ont compris le président Kéita et ses homologues du G5 Sahel.
Pour marquer la solidarité de l’ensemble du Sahel à l’endroit du Burkina Faso, le président Keita, en sa qualité de président du G5 Sahel, s’est rendu à Ouagadougou après l’attentat contre le restaurant Istanbul ayant fait plusieurs victimes, dans la capitale burkinabé. A cette occasion, Ibrahim Boubacar Kéita a déclaré : «Le G5 Sahel est uni dans ces circonstances, nous ne baisserons pas les bras, on ne nous effrayera pas».