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Ibrahim Boubacar Keïta : «Je ne reculerai devant aucune concession pour mettre le pays à l’abri de tourmentes aventureuses»
Publié le dimanche 10 septembre 2017  |  Le Reporter
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© Autre presse par DR
Le Président de la République SEM Ibrahim Boubacar KEITA lors de son adresse à la nation
Le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar KEITA lors de son adresse à la nation à l`occasion du 22 Septembre 2016.
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Pour marquer d’une pierre blanche son 4ème anniversaire à la Présidence de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta a donné une interview exclusive à la télévision nationale. Au cours de laquelle aucun sujet d’importance nationale n’aura été éludé. Voici quelques points saillants.

Ce 4e anniversaire était placé sous le signe de la paix. Le président IBK a en profité pour saluer la mémoire de tous ceux qui ont perdu leur vie pour la recherche de la paix depuis le début de la crise au Mali. D’autant que le socle du programme présidentiel, «Le Mali d’abord», sur la base duquel le président a été élu, est la recherche de la paix. Pour le président de la République, un Mali en paix est un Mali tourné vers le développement inclusif, le retour de la croissance économique, la réponse aux attentes des populations qui devient possible.

En répondant à une question relative à la paix au Mali, IBK a affirmé qu’il n’y a pas de guerre ou de confrontations entre les forces armées maliennes et les groupes armés. Il a déploré une insécurité qui a malheureusement migré au centre du pays et qui a fait son lit sur les insuffisances de l’Etat. «C’est une insuffisance de la gouvernance à laquelle nous tentons de remédier en évitant les radicalisations. Même si beaucoup reste à faire, depuis 2013, la paix se porte mieux, à travers les assises nationales sur le Nord qui ont permis de ressouder le tissu social ; de renforcer l’unité de la nation ; de définir les bases de la refondation d’une nation plurielle réconciliée avec elle-même», a-t-il déclaré.

IBK n’a pas éludé la mise en œuvre de l’Accord de Paix. À ce titre, il a noté le retour progressif de l’administration dans le Nord, notamment le retour du gouverneur à Kidal, la mise en place des autorités intérimaires à Tombouctou, Gao et Kidal ; la mise en place des collèges transitoires de Taoudénit et Ménaka ; la sécurisation des populations à travers la mise en place du MOC à Gao et Kidal ; la réalisation de travaux de réhabilitation des infrastructures dans le Nord.

Sur ce dernier point, il a déclaré que le gouvernement va lancer les travaux de fourniture et d’installation de groupes électrogènes dans la centrale thermique de Kidal pour un montant de plus de 2,5 milliards de Fcfa (les travaux seront réalisés par une entreprise basée à Tombouctou), le financement de projets de résilience notamment des forages et puits à Gossi, Gathieloumo, Intadéinit et Tessalit ; la réhabilitation d’écoles notamment à Haribono.

Avec l’appui de nos partenaires, a-t-il dit, l’Etat est en train de mobiliser près de 235 milliards Fcfa pour des activités au profit exclusif des populations : éducation, aides alimentaires, énergie et hydraulique, gouvernance, paix et cohésion sociale, etc.

Les droits perçus par les soldats ont été doublés entre 2013 et 2017

En répondant à la question ayant trait à la composante forces militaires et de sécurité pour la construction de la paix, le président de la République a égrené un certain nombre d’activités : l’opérationnalisation de la Commission nationale Désarmement Démobilisation et Réinsertion (CNDDR), même si des difficultés subsistent ; la mise en place du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc) à Gao et à Kidal ; la sécurisation du pays mobilisant 80% des énergies du ministère de la Défense et des Anciens combattants avec près d’une dizaine d’opérations militaires qui sont en cours d’exécution dans le cadre général de l’opération Dambé qui regroupe les opérations ‘Horonya’, ‘Danaya’ et ‘Tama’ dans la région de Gao et les opérations ‘Sira’, ‘Dongo’ et Tachamamte de la ville de Tombouctou ; les opérations SOUTOURA qui sécurisent la frontière Mali-Côte d’Ivoire en coopération avec les forces ivoiriennes, et l’opération ‘Seno’ qui prend en charge la frontière Mali- Burkina.

En ce qui la confiance entre les parties prenantes et l’implication des médiateurs, IBK a salué la mission de bons offices conduite par Elhadj Mahmoud Dicko pour renforcer la confiance entre toutes les parties prenantes. Auparavant, il avait fait remarquer l’organisation de rencontres communautaires dont une cinquantaine (50) ont été réalisées sur l’ensemble du territoire national. Selon lui, les rencontres organisées au niveau des régions de Tombouctou, Gao, Kidal ont porté essentiellement sur l’apaisement du climat social, la promotion du vivre ensemble et le renforcement de l’unité nationale. Il a par ailleurs salué la forte implication du médiateur principal, l’Algérie, et la forte mobilisation de la communauté internationale à travers les rencontres du Comité de suivi de l’accord qui ont permis de faire avancer de façon notable la mise en œuvre de l’Accord.

Au sujet des conditions des soldats et de leurs familles, le président de la République a noté la création, par l’Etat, d’une Fondation pour la Solidarité qui sera, entre autres, l’outil de gestion de la politique sociale en faveur des militaires, de leurs familles et de leurs ayant-droits, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé, du logement, de la reconversion ainsi que de la mémoire. IBK ne pouvait occulter la loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM). Cette loi portant statut général des militaires accorde des avantages inédits aux militaires et à leurs familles, notamment 5 ans de salaire aux grands blessés de guerre et 10 ans de salaire aux ayant-droits des militaires décédés en opération ou en service commandé.

Quant à l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos forces armées, selon IBK, elle se fait à travers : le recrutement de 5100 recrues pour 5 419 944 000Fcfa (solde et PGA) ; la prise en charge de l’Indemnité Compensatrice de Logement (ICL) qui a eu son taux plein depuis le 1er janvier 2017 soit un montant total de 16 300 000 000 Fcfa ; l’augmentation de la prime d’opération de 6 000 Fcfa à 50 000 Fcfa soit une incidence de 550 000 000 Fcfa par mois soit 26 950 000 000 Fcfa (de septembre 2013 à septembre 2017) ; l’harmonisation de la prime de risque au taux de 15% pour tous les militaires à hauteur de 320 000 000 Fcfa par mois soit 15 680 000 000 Fcfa (de septembre 2013 à septembre 2017). Cette prime a été par la suite transposée à l’indice depuis septembre 2016 ; la prise en charge de la nouvelle grille indiciaire des militaires.

S’y ajoutent l’augmentation de l’allocation familiale et de la valeur indiciaire, la diminution de l’ITS (Impôt sur les Traitements et les Salaires), ce qui a permis de doubler les droits perçus par les soldats entre 2013 et 2017 ; l’acquisition d’équipements militaires de transports terrestres, aériens et de transmissions tactiques ; la réalisation des matériels d’habillement, de campement, de couchage et d’ameublement pour 14 364 303 996 Fcfa destinés aux GTIA ; la réalisation de matériels techniques des services pour 68 829 108 875 Fcfa, composés d’armes, de munitions, de matériels roulants, de pneumatiques, de pièces de rechanges et de matériels de précision, etc..

Au nombre des réalisations figurent également l’acquisition du vecteur aérien pour 146 963 141 656FCFA, la formation et l’entraînement des hommes dans diverses disciplines. Les efforts de reconstruction de notre Défense ont été élargis aux forces de Sécurité. Nécessité faisant loi, «nous avons mis en place une Force spéciale antiterroriste (FORSAT) dont les interventions font la fierté des Maliens», s’est réjoui le chef de l’Etat.

«Le train de la paix avance»

Ibrahim Boubacar Keïta n’en doute point : le train de la paix avance. «Il avance avec assurance et confiance en dépit de difficultés inhérentes à tout processus du même genre», a-t-il reconnu. Selon lui, la Conférence d’Entente Nationale a permis l’élaboration de la Charte pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation Nationale, qui dégage un avenir fondé sur une vision commune, des valeurs partagées, des principes et des mesures pour consolider la paix, reconstruire l’unité nationale et conforter la réconciliation nationale.

«Elle ambitionne de servir de référence à l’engagement moral entre les composantes de la Nation et entre l’Etat et les collectivités ; l’élaboration de la Cartographie des terroirs, les complexités géographiques et historiques qui s’en dégagent concourent à nous présenter le Mali dans sa réalité profonde, c’est-à-dire une Nation plurielle et indivisible», a-t-il affirmé. Et de poursuivre : «Ces deux documents confortent notre confiance en notre capacité à transcender les divergences, à réduire les antagonismes et à nous engager ensemble dans une gouvernance qui se fortifie grâce à l’adhésion et à la confiance des citoyens».

À la question : Faut-il discuter avec Iyad et Amadou Kouffa ? IBK se veut clair : «Ils sont sans conteste des Maliens, mais ils se sont eux-mêmes exclus du dialogue en choisissant la voie du terrorisme et les actions criminelles de toutes sortes dont ils répondront un jour. Pour le Mali en paix, il faut discuter avec tous ceux qui respectent les trois éléments indissociables suivants : l’intégrité de notre territoire, la forme républicaine de l’Etat et la laïcité».

Investissements de proximité pour améliorer de manière rapide et significative le quotidien des Maliens

C’est à cela que devrait répondre le programme présidentiel d’urgences sociales. En effet, à en croire le président IBK, ce Programme repose sur des investissements de proximité qui amélioreront de manière rapide et significative le quotidien des bénéficiaires ; la nécessité de faire plus en faveur des couches les moins favorisées de nos populations, malgré les ressources limitées de notre pays ; la réduction des inégalités dont sont victimes nombre de Maliens dans l’accès aux services sociaux de base ; la préservation autant que possible du pouvoir d’achat grâce à une politique constante de soutien à la consommation.

Dans les mois à venir, ce Programme prévoit la construction de 14 bâtiments de stockage alimentaire réfrigérés à énergie autonome pour les marchés de Bamako et environs, Sikasso, Mopti et Kayes, pour un montant de 700 millions Fcfa. Le projet permettra aux femmes d’écouler leurs fruits et légumes ainsi que leurs poissons de Sélingué à Mopti.

En sus, il faut retenir l’installation et l’empoissonnement de 120 cages flottantes pour les localités de Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Gao et Ségou, pour un montant de 720 millions Fcfa. Ce projet consiste à augmenter la production et la productivité des filières poissons par la valorisation des plans d’eau. Il est prévu 600 tonnes de poissons additionnées tous les 6 mois et 600 emplois directs créés. Toute chose qui peut avoir un impact notable sur le panier de la ménagère. Sans oublier la réalisation d’une unité de découpe et de conditionnement des produits de l’élevage, en particulier de la volaille qui pourrait être désormais vendue en pièces ; l’installation d’une unité laitière à Bamako pour la satisfaction des besoins en lait de la zone périurbaine de Bamako, avec une capacité de production de 20.600 litres de lait par jour, pour un montant de 650 millions Fcfa.

Autres projets importants, la mise en norme des capacités de l’abattoir frigorifique de Sabalibougou et la révision des contrats de concession des abattoirs, notamment de Ségou, Bamako et Mopti. Cela permettra d’améliorer la qualité du plateau technique d’abattage et les conditions de transport de la viande. Le projet couvre les zones de Bamako, Kati et Kalabancoro, pour un montant de 1,085 milliards Fcfa (un milliard quatre-vingt-cinq millions). La réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 50MW à Koulikoro pour assurer la demande et éviter les délestages.

Ce projet permettra de relancer des activités socio-économiques des zones couvertes : 434 000 foyers seront desservis à Banamba, Touba, Kiban et Koulikoro. Il permettra en outre de renforcer les capacités des industriels. En plus, la réalisation d’une centrale solaire photovoltaïque de 50MW à Yanfolila augmentera la production de l’énergie propre pour assurer la couverture de la demande et éviter les délestages. La liste n’est pas exhaustive.

À propos de l’amélioration substantielle de l’accès à l’éducation et à la qualité des apprentissages dans 41 communes vulnérables du Mali, IBK a relevé le lancement d’un programme d’un montant de 6 milliards Fcfa. L’Etat a déjà investi en 2017 environ 1 milliard Fcfa pour des cours de soutien, avec comme résultat un taux de réussite plus élevé dans les filières techniques de 28 à 41%, a-t-il déclaré. Il notera également la distribution pour la rentrée prochaine de 550 000 kits scolaires ; l’informatisation de plus de 200 salles de classe d’écoles fondamentales publiques F2 du District de Bamako. L’Etat lancera l’année prochaine le soutien aux inscriptions et aux bourses dans les écoles privées, pour un montant d’environ 37 milliards Fcfa, en plus du lancement de la réalisation de Cases internet scolaires, la subvention au profit des étudiants d’outils informatiques dès la rentrée prochaine (tablettes numériques, ordinateurs, etc.

Quid des logements sociaux ?

IBK est revenu, lors de son interview, sur les actions menées dans le domaine des logements sociaux. Lesquelles ont concerné la réalisation de 850 logements du Programme gouvernemental dont 500 en attente d’attribution dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et Gao ; la construction et la réception de 3873 logements sociaux en PPP ; la réalisation en cours de 7896 logements du Programme gouvernemental dont 270 dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti et 7626 logements au titre du Partenariat Public-Privé (PPP) ; la promotion et la vulgarisation des matériaux locaux dans la construction de logements.

À cela s’ajoutent d’importantes mesures sur 3 ans (2017- 2020) : la relecture du Code Domanial et Foncier destinée à rationaliser la gestion du domaine de la Nation ; l’élaboration d’un système d’information foncière (Guichet unique du foncier) en tant qu’outil de gestion du foncier et de la fiscalité locale foncière ; la réalisation prochaine dans le quartier de Sébénikoro à Bamako de 1500 logements pour les militaires.

Par ailleurs, selon IBK, le recasement des commerçants détaillants figure au nombre des préoccupations du gouvernement qui se réjouit de tous les efforts que déploient la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), de concert avec la Mairie du District, pour la construction de nouveaux sites, pour reloger les déguerpis au nombre de 5000 sur la rive gauche en octobre prochain. En ce qui concerne le Marché Rose de Bamako, la pose de la 1ère pierre de la reconstruction est prévue le 22 septembre prochain. Cela permettrait de régler significativement le recasement des sinistrés de 2013 et de plusieurs déguerpis, pour une capacité d’accueil de 800 commerçants.

«Le Mali est la 3ème économie de la zone UEMOA»

À la question relative à l’évolution du pouvoir d’achat des Maliens, notamment la redistribution de la richesse d’une manière plus large et la réduction de la pauvreté, IBK répond : «Si tout le monde s’accorde que dans tous les pays de la CEDEAO et de l’UEMOA, la production des PIB, c’est-à-dire des richesses nationales, n’a pas permis une amélioration significative du panier de la ménagère, le Mali n’y échappe pas».

Il a rappelé, dans la même foulée, que le Mali est la 3ème économie de la zone UEMOA. Il s’est ensuite félicité de l’évolution du PIB au Mali qui est passé de 1,7% en 2013 à successivement 7,2% en 2014, 6% en 2015 et 5,8% en 2016. Cela signifie que le pays s’est enrichi au lieu de s’appauvrir. Et durant la période allant du 31 décembre 2013 au 31 décembre 2016, les recettes budgétaires totales ont progressé de 51% en passant de 898,2 milliards Fcfa à 1 356,2 milliards Fcfa, soit une augmentation globale de 458 milliards Fcfa. Et «Il faut avoir à l’esprit également en parlant du panier de la ménagère, que toute la richesse du pays «ne se mange pas» et que le surplus est reparti entre consommation, investissement et épargne».

Au titre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et agents publics, le président Keïta a retenu, entre autres, l’augmentation de la valeur du point indiciaire de 21%, passant de 330,75 en 2015 à 400 en 2017; l’augmentation de plus de 30% des frais de mission; la baisse de 8 points du taux de ITS ; le SMIG qui a doublé passant de 28 460 à 40 000 Fcfa ; l’augmentation du taux des allocations familiales qui triple passant de 1500 Fcfa à 3500 en général et à 4000 Fcfa pour les enfants handicapés ; l’adoption d’une loi de protection sociale des fonctionnaires de l’État en matière d’accident de travail et de maladies professionnelles ; l’octroi de toutes sortes de primes et indemnités aux agents publics qui s’élèvent à 89,4 milliards de Fcfa de 2013 à maintenant.

Les raisons d’un sursis…

«Pour le Mali en paix, aucun sacrifice n’est de trop», c’est la conviction du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. Lequel motive sa décision de surseoir à la révision constitutionnelle par son souci de consultations des couches sociales pour analyser les causes profondes des résistances observées en ce qui concerne le référendum ; le déficit d’informations sur la révision constitutionnelle, notamment les importantes innovations que contient le document ; la nécessité de préserver le climat social et la cohésion nationale. Cependant, a-t-il affirmé, «Le projet n’est pas abandonné. Il faut se donner le temps de réunir le consensus le plus large possible autour de la révision constitutionnelle parce que, dans tous les cas, nous ne pourrons pas en faire l’économie». Il estime par ailleurs que le gouvernement est demeuré légaliste tout le long du processus.

À propos d’un éventuel remaniement, IBK a semblé dire que rien ne le motive pour le moment. Quant à sa candidature en 2018, le croyant qu’il est, s’en remet à la volonté de Dieu. Par ailleurs, IBK a salué la communauté internationale pour son engagement au Mali, et l’a appelée à poursuivre sa mobilisation en faveur du retour de la paix au Mali.

«Mali ko fa benna» dixit IBK

«J’ai été élu en 2013 avec un score plus que confortable, ayant obtenu un report de voix supérieures à celles du 1er tour. Cette confiance m’oblige et m’impose comme ligne de conduite de veiller avant tout à la préservation de la sécurité et de la paix, à la consolidation de la cohésion sociale, à la satisfaction d’une part substantielle de la demande sociale. Toute mon action s’inscrit dans la fidélité à ce sacerdoce.

Etre au service de mon pays, être fidèle aux attentes les plus profondes de mes concitoyens qui aspirent par-dessus tout à la paix, fédérer autour de la fierté nationale. C’est pourquoi, je ne reculerai devant aucune concession pour protéger le bien social, pour mettre le pays à l’abri de tourmentes aventureuses, mais aussi pour laisser tout le temps nécessaire à une meilleure compréhension des enjeux et à la manifestation de la vérité. Voilà mon crédo. J’ai le Mali chevillé au corps : «Mali ko fa benna» dixit IBK.

Sinaly KEITA
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