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Mamoutou Touré DIT BAVIEUX, candidat à la présidence de la femafoot Des ambitions bâties sur des compétences
Publié le samedi 9 septembre 2017  |  Aujourd`hui
Cérémonie
© aBamako.com par FS
Cérémonie de lancement de la candidature de Moumoutou TOURE dit Bavieux
MAEVA Palace a abrité, le Mardi, le 29 Août 2017, la cérémonie de lancement de la candidature de Moumoutou TOURE dit Bavieux pour la conquête de la présidence de la FEMAFOOT.
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On a coutume de dire qu’il faut rendre à César, ce qui est à César. Cela lui revient de droit et mettra fin aux polémiques. Aujourd’hui cet adage sied parfaitement à Mamoutou Touré dit Bavieux, par rapport à sa décision de briguer la présidence de la Fédération malienne de football (Femafoot). En effet, depuis plus de trente ans l’homme est dans le milieu du football. Et après une rupture presque consommée entre les acteurs de notre sport roi, la réunification de la grande famille du football malien s’impose. Bavieux en prenant la lourde responsabilité de se déclarer candidat pour la présidence de la Femafoot, s’est mis dans cette logique avec le slogan : “Agir pour rebâtir”. Mais justement : Agir comment ? Rebâtir quoi ?

L’analyse de son document de campagne évite toute gymnastique intellectuelle pour comprendre qu’il a une argumentation solide. Parce que ses camarades et lui ont mesuré toute la charge et les difficultés qui les attendent. Leur priorité n’est pas aujourd’hui la quête de meilleurs résultats, mais ils ont un devoir : l’immense tâche de la recomposition du tissu relationnel. Quand on sait qu’au-delà des bons résultats de notre football, une crise sans précédent a consacré une rupture entre les acteurs du football, dans un environnement où tous les coups étaient permis, avec comme conséquence, le dégout de la discipline. Face à un tel désastre, dans l’administration, la gestion, la pratique du football malien, Mamaoutou Touré dit Bavieux prend l’engagement solennel de s’atteler à recoudre les morceaux. Bref “Agir pour rebâtir” sera le bréviaire de sa liste.



Mieux Bavieux et ses colistiers ambitionnent de moderniser l’administration de la Fédération, avec des textes et règlements qui ne laisseront que très peu de place à des interprétations partisanes. Avec une amélioration de leur organisation, les compétitions nationales seront attrayantes dans le but de faire profiter les ligues et les clubs. Pour de telles ambitions, il faut quand même avoir une certaine assise intellectuelle et connaitre la matière à gérer. Déjà le parcours de Bavieux plaide suffisamment en sa faveur.

Qui est l’homme ?

Né en 1957 à Bamako, Mamaoutou Touré dit Bavieux est inspecteur des Finances. Il a un diplôme de Master en Audit et Contrôle de Gestion, une licence en sociologie, décrochés à l’université de Berlin, en Allemagne. A l’Assemblée nationale, où il occupe actuellement le poste de directeur des Services administratifs et finances, il a gravi tous les échelons. Parcours qu’il a commencé en 1984, comme chef de service matériel et transport. Il deviendra par la suite chef de section, chef de division, directeur adjoint des services administratifs et financiers. Toutes ces promotions sont soutenues par des séminaires de formation à l’extérieur (Canada – France – Belgique-Dakar-Burkina Faso).

Son aventure en tant que dirigeant et administrateur du football débute en 1989 quand il hérita du Secrétariat administratif de l’As Réal de Bamako. Il en sera le secrétaire général en 1991, après avoir occupé le poste d’adjoint pendant un an. Cette ascension fulgurante le propulse à la ligue de football de Bamako où il devient vice-président de la commission Finances entre1992 et 1993. Année à laquelle on lui confie la présidence de la Commission régionale des arbitres. Mamoutou Touré dit Bavieux n’attendra pas longtemps pour intégrer la Fédération malienne de football en 1994, en qualité de président du football féminin. Il occupa dans la même mandature successivement le poste de président de la Commission des programmes (1994-2000), celui de vice-président de la Commission technique (1994-2002). Pour maintenir le cap de notre pays en matière de compétitions de jeunes, le président de la Fédération à l’époque, Tidiane Niambelé, lui confie en 2002, la charge. En 2005, Mamoutou Touré dit Bavieux et ses compagnons prennent du recul, pour mieux préparer leur retour. Chose qu’ils réussiront logiquement en 2013, à la faveur de l’élection de Boubacar Baba Diarra et il dirige la Commission centrale du football professionnel, avant d’occuper le poste de premier vice-président. L’année 2013 consacre également son entrée dans la Commission marketing et T.V de la Confédération africaine de football (Caf). Et déjà depuis 2012 il est commissaire de matches de la Caf.

Dans le contexte post crise du football malien, où le double défi demeure la réconciliation et la réunification de la grande famille du football, le parcours de Mamoutou Touré dit Bavieux s’impose comme un laisser-passer. O. Roger Sissoko





UN PROJET DE SOCIéTé AMBITIEUX

Quatre raisons pour élire Mamoutou Touré dit Bavieux

Comme tout candidat à une élection, Mamoutou Touré propose un projet de société. Mais son projet qui tourne autour de quatre axes majeurs est ambitieux, réaliste et réalisable.

1) La réconciliation

Le premier axe porte sur la réconciliation et la réunification de la famille du football, en organisant un forum de retrouvailles entre tous les acteurs pour se parler et s’excuser. Il le faut et à tout prix, quand on sait que tous les secteurs du football malien ont été entrainés dans la crise qui l’a ébranlé. Les relations entre le C.E de la Femafoot et le Département des Sports se sont détériorées.

2) La réorganisation de l’Administration de la Fédération.

Selon Mamoutou Touré dit Bavieux, la gestion du football ne peut plus être assurée ” au pied levé “. C’est pourquoi il est convaincu que la Fédération doit être dotée d’une administration efficiente avec du personnel compétent. C’est dans ce cadre que l’Administration sera reformée avec la création de divisions et de départements pour une meilleure orientation des ambitions du nouveau C.E dont il aura charge quand il serait élu. En décidant de faire de la Direction technique nationale la cheville ouvrière par rapport à l’élaboration et à la vulgarisation des méthodes d’entrainement, de préparation des joueurs, Bavieux apporte des innovations. C’est-à-dire rénover et moderniser les capacités de la DTN, tout en renforçant ses moyens d’actions. Un comité d’experts planchera sur la relecture des statuts et autres textes existants de la Femafoot pour leur adaptation au nouveau contexte. Aussi à l’issue d’une AG extraordinaire, il sera proposé l’uniformisation des mandats des ligues régionales. Cela pour cadrer leur mandat avec celui du C.E de la Femafoot.

3) La refondation des compétitions nationales.

En plus du championnat professionnel, un championnat national de deuxième division sera organisé et englobera un certain nombre de clubs au prorata des clubs affiliés aux ligues. Un championnat national des juniors sera lancé et dont le parrainage sera proposé à l’Assemblée nationale. Il en sera de même pour les cadets. Le C.E que Mamoutou Touré dit Bavieux dirigera quand il sera élu entend approcher le Comité olympique pour son parrainage. Le développement du football féminin sera soutenu et renforcé avec l’augmentation et le renforcement des capacités des cadres femmes chargées de son animation. La coupe du Mali homme sera parrainée par le chef de l’Etat et celle des femmes sera l’affaire de la Première dame.

4) Appui aux structures déconcentrées et aux clubs.

Le C.E de la Femafoot dirigée par Boubacar Baba Diarra a essuyé beaucoup de critiques concernant l’opacité dans sa gestion financière. Autrement dit, comme l’a souligné Bavieux dans son document de campagne, la gestion des ressources financières a été au cœur de la controverse et l’élément déclencheur de la crise qui a mis en mal ses fondements. C’est pourquoi il s’engage à mettre un point d’honneur dans la transparence en matière de gestion des ressources financières. Pour cela, les fonds et les ressources mises à sa disposition, et celles provenant des activités liées au football, seront assainis et moralisés dans leur utilisation. Une augmentation du niveau de financement sera proposée au sponsor Orage-Mali. Cela ne les empêchera pas de chercher d’autres sponsors compatibles avec le partenaire principal de la Fédération.

En plus, une subvention annuelle de deux millions sera allouée à toutes les ligues et aux clubs de première division en plus de l’apport du sponsor officiel. Une aide de deux millions par étape franchie sera octroyée aux clubs engagés en compétitions internationales. La part du C.E sur les recettes lors des matches du championnat national de Ligue 1 ou ligue 2 sera révisée en faveur des clubs. L’indemnité allouée aux arbitres et autres officiels de match sera conséquemment relevée et leurs conditions de voyage seront améliorées. Par ailleurs, les arbitres retenus pour les compétitions fédérales seront dotés en équipements de façon périodique. En plus de tous ces engagements financiers, l’équipe de Mamaoutou Touré dit Bavieux s’engage à investir vingt millions de nos francs dans la construction et l’équipement d’un siège pour chacune des ligues régionales et tous les clubs de ligue 1 seront dotés en outil informatique.

O. Roger Sissoko

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