Il aurait mis sur l'ordre de mission le nom d'une femme en place et lieu d'une conseillère de la mairie
Accompagné par la chargée d’assainissement, Delphine Mounkoro, le maire de la Commune VI, Alou Coulibaly est en visite à Paris où il prendra part à la conférence sur la coopération Bamako-Angers. L’objectif de la mission est d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale entre les collectivités décentralisées au Mali et cette française.
La mairie d’Angers, en France est un partenaire stratégique pour les collectivités de Bamako. Cette relation internationale a permis à la réalisation de plusieurs secteurs de développement de l’économie sociale, de l’assainissement, éducation et le renforcement de la gouvernance des collectivités. C’est pourquoi les maires et des conseillers de Bamako séjournent depuis ce matin à Angers pour une semaine en vue de faire le point de la coopération.
Pour le maire de la Commune VI, Alou Coulibaly, la Commune Angers est très avancée en matière de gouvernance locale et de l’accès des services sociaux de base. « La mairie d’Angers est un partenaire clé. De par leur intervention dans les communes de Bamako, ils agissent en faveur d’un développement social. Cette mission d’une semaine sera l’occasion pour nous de s’inspirer de leur expérience. Parce que les défis sont nombreux dans ma Commune… »
Pour lui, les attentes sont nombreuses et le conseil communal doit s’atteler à susciter l’espoir chez la population. C’est pourquoi, dit-il, après Kigali, Angers aussi sera saisi comme une opportunité pouvant faire profiter la population de la Commune VI sur le principe d’un leadership inclusif.
Après la conférence sur la coopération Bamako-Angers qui aura lieu du 8 au 10 septembre prochain, le maire prévoit dans son agenda de rencontrer d’autres partenaires à Lion. Les échanges avec Philipe Didérot, conseiller à la maire de Lion porteront sur le secteur de l’éducation et l’assainissement. « De Niamakoro à Sénou en passant par Banakabougou et Yirimadio, nous avons un besoin criard d’infrastructure d’accueil et de formation des élèves. Ce problème doit être analysé au même titre que la question d’assainissement notamment la transformation des déchets. Partout nous aurons l’occasion, il sera débat exposé aux partenaires », s’explique-t-il.