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Programme D’urgence sociales du résident IBK: Qui bloque les primes des enseignants ?
Publié le lundi 11 septembre 2017  |  Infosept
Congres
© aBamako.com par A S
Congres International de cardiologie
Bamako, le 02 mars 2017 le Congres International de cardiologie a eu lieu au Radisson Blu
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La bonne image du programme d’urgences sociales du président de la République risque d’être écornée. Des informations font état du non-paiement des primes promises par l’Etat à des enseignants retenus pour la cause.

Initié par le président de la République, le programme d’urgences sociales dans le domaine de l’Education a concerné plusieurs enseignants qui dispensaient des cours de rattrapages aux élèves des classes d’examens. Et cela, moyennant une prime de 75 000 F CFA par enseignant. Plus de deux mois après les examens, ces enseignants ne sont toujours pas rentrés en possession de leurs sous. Une situation inadmissible comparée au travail rabattu par ces enseignants pour rehausser le niveau des élèves.

La preuve, tous les résultats des examens de fin d’année que ce soit le DEF ou le Bac et autres ont connu un taux d’admission supérieur aux années précédentes. Ce fort taux a été cependant justifié, par les autorités en charge de l’éducation audit programme. Alors, si ce programme présidentiel a fait son effet dans la réussite du taux d’admission, pourquoi bloquer les primes des enseignants qui ont été les principaux acteurs de cette réussite ? «Nous courrons toujours derrière nos primes promises par l’Etat» nous ont confié plusieurs enseignants concernés par ce fameux programme présidentiel.

Et pourtant des assurances leur avaient été données lors de la correction des épreuves du DEF 2017 au Lycée Askia Mohamed de Bamako, que ces primes seront payées dès la fin des examens. Si certains responsables syndicaux relativisent cela en disant que ces enseignants seront mis dans leur droit et dans un bref délai, dans la pratique rien ne semble bouger. En un mot, on se rend compte qu’il y a blocage quelque part. Et, les enseignants veulent savoir pourquoi ? Les secrétaires généraux des différents syndicats ont haussé le ton en rencontrant le DCAP de Bamako-coura.

Mais, selon nos sources, ce dernier les a envoyé balader à l’académie et cela sans suite. Les enseignants disent également avoir saisi, sans suite, le département de l’éducation nationale à travers plusieurs correspondances. Pour Oumar Fomba, enseignant à Bamako, l’Etat est en train de leur faire tourner en rond alors qu’ils ne réclament que leur droit. Une autre enseignante de Bougouni partage le même sentiment de frustration. Elle dit avoir renoncé à son congé de Pâques pour encadrer les élèves et à la fin, elle est là en train de courir derrière son dû. «Je me demande où se situe réellement le blocage?», s’interroge M. Sylla de Koutiala qui affirme être consolé dans un passé récent par un syndicaliste, mais à l’en croire, rien a bougé jusque-là. «Nous attendons impatiemment ces primes» conclu-t-il.
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