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Top secret – Situation de la police Nationale : Est-ce la fin des passes droits ?
Publié le lundi 8 avril 2013  |  Le Zenith Bale


© AFP
La police malienne surveille les routes de Bamako


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Il est vraiment temps que le gouvernement de la République prenne ses responsabilités pour endiguer cette crise qui n’a que trop duré. En fait, pendant des semaines nous n’avons arrêté d’alerter les autorités sur la situation explosive en attente à la police nationale. Alors on a attendu d’avoir des blessés et un mort pour commencer à bouger. Pourtant le problème est diagnostiqué depuis longtemps.
Ainsi, le clan Siméon Kéïta au nom de sa participation au coup d’Etat se permet tout : lui et son syndicat désormais minoritaire en imposent à tous : hiérarchie et département. Tout le monde donne l’impression d’avoir peur d’affronter Siméon et son clan à en croire qu’il est plus puissant que son mentor. A la police nationale, il s’agit tout simplement d’appliquer la loi dans toute sa rigueur.
Iba N’Diaye à la tribune du PDES :
Il a raffolé un député président de parti, élu mystérieux
A la tribune de la conférence des cadres du PDES, le 1er vice président du FDR et non moins président de l’ADEMA n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Iba N’Diaye a tout simplement tiré à boulets rouges sur un député président de parti politique qui, lors d’une interview récente, s’en est pris rigoureusement à la démocratie malienne et surtout aux dirigeants de ces 20 dernières années. Ainsi, l’élu avait attaqué de façon surprenante tout le processus de ces 20 ans. Pourtant, a regretté M. N’Diaye, au même moment cet individu n’a pas hésité à se « taper la poitrine comme étant député » tout en rappelant au journaliste le score de sa dernière participation à une élection présidentielle. Pourtant au même moment il a oublié de dire au journaliste qu’il n’avait pas participé au dernier scrutin présidentiel parce qu’il avait décidé de soutenir l’ancien président tout en étant un élément essentiel de sa campagne. Alors que cette personne soit aujourd’hui en première ligne pour attaquer toute la gouvernance de ces 20 ans ; c’est tout simplement dommage, avait dit Iba N’Diaye.
Rencontres à la cérémonie du PDES
Mme Séméga était là, Amadou Koïta aussi
Evidement que le président du PDES Hamed Diané Séméga n’était pas de la partie mais son épouse était bien là Mme Séméga Henriette, toute détendue a participé à la rencontre. Elle était dans son milieu naturel avec aisance, elle échangeait, discutait avec les responsables et les militants comme pour rassurer les militants de l’arrivée très prochaine de son époux au bercail. Qu’à cela ne tienne, tous les responsables du parti rassurent que c’est bien le président Séméga qui contrôle le parti depuis son exil sénégalais.
L’autre présence bizarre était celle du brillant Amadou Koïta de l’UMAM c’est-à-dire fidèle de Jeamille Bittar. Alors quand on se remémore toute la tension qui avait existé entre Jeamille Bittar et Séméga, on comprend les enjeux de cette présence d’Amadou Koïta. Pourtant depuis le 22 mars 2012 les choses ont fondamentalement changé, peut être que ceci explique cela, en tout cas les privilèges ne sont plus d’actualité pour les uns et les autres. Jeamille Bittar semble bien parti pour une candidature honorable sans le PDES, alors Koïta était peut-être là par amitié.
Elections de juillet 2013
Couplage ou pas ?
Désormais, il est de plus en plus clair que l’ensemble des acteurs sont dans la dynamique de la tenue des élections en juillet. Du coup, la préoccupation est de savoir s’il faut coupler les scrutins présidentiels et législatifs. A ce niveau, les réflexions sont en cours pour trouver très vite les réponses appropriées. Alors les concertations sont engagées avec les acteurs pour dégager une position consensuelle sur cette préoccupation essentielle. Jusque-là tout le processus est conduit dans la concertation et dialogue pour un scrutin apaisé. Pourtant l’instant est tellement sensible qu’il ne faut rien tester en ces moments. Alors organisons d’abord une élection présidentielle propre le reste suivra pour éviter tout malentendu.
En tout cas, il est bienheureux de constater que jusque-là tout se passe dans la concertation avec des structures qui de part leurs compositions auraient pu être antagonistes.
La Rédaction

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