Les spécialistes de la santé ont constaté que de nombreux produits constituent un réel danger pour la santé des utilisatrices. Malgré tout, ils prennent, de plus en plus, de place dans notre société. Les femmes mariées et les jeunes filles consomment une forte quantité de ces produits, dont la publicité est faite de bouche à oreille. Elles sont convaincues que ces accessoires donnent plus de plaisir au lit. L’épouse ou l’amante aurait plus de chance de garder son mari, ou tout autre coureur de jupons dans son giron.
Vous voulez connaître les noms de ces produits de plaisir utilisés par les femmes ? Faites un tour dans nos marchés. Vous serez édifiés. L’affluence pour s’approvisionner en produits intimes dépasse l’entendement. Tant ils sont prisés et moins chers.
Les prix varient entre 50 à 500 Fcfa. Les gammes varient entre ceux qui aident la femme à « retrouver sa virginité », donnent un plaisir plus intense à l’homme. Vous obtiendrez même de quoi chasser la mauvaise odeur des parties intimes qui indisposaient l’être aimé. Quelle aubaine tenir longtemps pendant les rapports, tout en facilitant une pénétration facile.
Les différents noms et les pays de provenance sont devenus aujourd’hui les bréviaires pour les tendres moitiés. On peut citer entre autres le « Woni », « glace mougou », « bonboni » « villa clé » « voiture clé »… Le pharmacien ambulant te donnera davantage de noms. Il vous donnera toutes les informations utiles sur l’efficacité de chaque produit. Bien sûr dans son argumentation tous ces produits n’ont que des effets positifs. Aucune nuisance à craindre !
Selon Aissata Dembelé, vendeuse de « pharmacie par terre », les produits qui vous permettent de retrouver votre virginité sont de forme ovale. Ils sont ainsi faciles à introduire dans le vagin. Et la magie s’opère instantanément. La fille volage ou la nouvelle mariée qui a perdu sa virginité au cours de sa vie de libertinage « se retrouve » vierge. Le sujet n’est pas tabou dans les causeries de femmes. Elles se donnent des conseils sur la manière de les utiliser.
Interrogée sur l’importance de l’étendue de l’utilisation de ces produits, Ami Diarra dira que l’acte sexuel est un maillon essentiel dans la vie du couple. Il rend la famille heureuse. Et que si l’acte est mal maîtrisé ou si l’un des conjoints n’arrive pas à se satisfaire, l’harmonie du couple pourrait se troubler. Le mari non comblé dans le lit est tenté d’aller où il peut avoir son plaisir. Il est du devoir de la femme, sans considérer les conséquences, de mettre son savoir faire en œuvre pour maintenir son homme à la maison.
Ces médicaments appelés « serré » dans le jargon féminin font dans l’ombre des victimes. Le témoignage de la tradi-praticienne Bafana Natoumé en est une parfaite illustration. Elle révèle qu’une certaine épouse a été abandonnée par son mari après l’infection de ses parties intimes par des produits non autorisés par les médecins maliens.
La vieille Bafana Natoumé est établie au marché de Kalanban koro. Elle jouit d’une grande renommée à cause de l’efficacité des écorces et des plantes, qu’elle propose pour résoudre les problèmes sexuels de ses clientes. Selon elle, la femme n’a pas besoin de recourir à ces produits. En effet, il n’ya pas meilleurs médicaments pour soigner les problèmes sexuels que les feuilles vertes, les écorces et les plantes des brousses villageoises. La vieille « Na » a ajouté que les stimulants comme les diverses bouillies, les concombres résorbent les problèmes sexuels.
Le Docteur Sekouba Tounkara, gynécologue du cabinet médical cinquantenaire (CMC) de Kalaban Coura ACI, met en garde contre ces produits intimes. Ils représentent un danger pour la santé de la femme. Ils dérangent la flore vaginale constituée de glandes qui secrètent un liquide pour lubrifier le vagin. Le médecin a déclaré que l’utilisation de ces produits peut modifier le circuit des cellules, provoquer la sècheresse vaginale et des infections. Le gynécologue Sekouba Tounkara assure que tous les problèmes liés au sexe doivent faire l’objet d’une consultation chez le docteur spécialiste pour ne pas compliquer la situation. Il a invité les utilisatrices à abandonner l’usage des produits inconnus et non homologués modernes ou traditionnels. Il faut éviter toute modification de la flore vaginale.
Anne-Marie Kéita
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Traiter la prostate sans médicaments ni chirurgie
La prostate est une glande qui fait partie de l’appareil reproducteur masculin. Cette glande aide à produire le liquide prostatique, qui entre dans la composition du sperme et favorise la fécondité en facilitant la pénétration des spermatozoïdes à travers le col utérin. La prostatite est une infection chronique ou aiguë de la prostate qui peut être accompagnée de fièvre. Cette maladie est la conséquence d’infections urinaires répétées ou d’une contamination sexuelle.
Dans le monde, le cancer de la prostate est la 4ème cause de mortalité par cancer. La tumeur se développe au niveau de la glande. Si elle n’est pas traitée, le cancer peut se propager et toucher d’autres organes.
Voici des astuces pour prévenir et aider à la guérison face l’hyperplasie bénigne de la prostate et ainsi éviter toutes les douleurs liées à la prostate. Faire des exercices physiques. En effet le sport a bien un effet bénéfique sur la santé dont celui de réduire les risques de développer de cancer prostatique. Améliorer votre alimentation car l’alimentation est l’un des facteurs responsables de l’apparition de la prostate et du cancer dans 30 à 40 % des cas. Il est donc conseillé d’adopter une alimentation sans graisses et sans sucre pour réduire la taille de sa prostate.
Les spécialistes recommandent en particulier d’éviter les aliments transformés et les viandes rouges. Consommer plus les légumes crucifères. En effet les légumes crucifères font partie des aliments anticancéreux les plus efficaces grâce aux phyto nutriments variés qu’ils contiennent. Prendre des suppléments car la prise de suppléments comme le ginseng rouge, la racine d’ortie, de zinc, thé vert et de Calcium D Gluacarate, aident aussi à prévenir les tumeurs de la prostate.
Ces composants sont même utilisés dans le traitement de la HPB. Il faut toutefois choisir des suppléments naturels et alterner la prise pour plus d’efficacité. Et enfin ne pas consommer de cannabis car sa consommation accroit le risque de cancer de la prostate. Selon une étude de cohorte, il y a une augmentation du risque du cancer de la prostate chez les fumeurs de cannabis.
(Source Doctissimo)
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Santé bucco-dentaire : Principaux faits
On relève chez 15 à 20% des adultes d’âge moyen (35-44 ans) des parodontopathies sévères (pathologies touchant les gencives), pouvant entraîner la perte de dents.
Dans l’ensemble, près de 30% des personnes de 65 à 74 ans n’ont pas de dents naturelles.
Les affections bucco-dentaires chez les enfants et les adultes sont plus répandues dans les groupes de population démunis et défavorisés.
Parmi les facteurs de risque d’affections bucco-dentaires figurent une mauvaise alimentation, le tabagisme, l’usage nocif de l’alcool et une hygiène insuffisante de la bouche, sans oublier les déterminants sociaux.
La santé bucco-dentaire est essentielle pour l’état général et la qualité de la vie. Elle se caractérise par l’absence de douleur buccale ou faciale, de cancer buccal ou pharyngé, d’infection ou de lésion buccale, de parodontopathie (affection touchant les gencives), de déchaussement et perte de dents, et d’autres maladies et troubles qui limitent la capacité de mordre, mâcher, sourire et parler d’une personne, et donc son bien-être psychosocial.
Les maladies bucco-dentaires les plus courantes sont les caries, les parodontopathies (affections touchant les gencives), le cancer buccal, les maladies infectieuses bucco-dentaires, les traumatismes liés à des blessures et les lésions congénitales.
60 à 90% des enfants scolarisés dans le monde et près de 100% des adultes ont des caries qui entraînent souvent des douleurs et une sensation de gêne. On relève chez 15 à 20% des adultes d’âge moyen (35-44 ans) des parodontopathies sévères, pouvant entraîner une perte de dents.
Les caries et les parodontopathies sont les principales causes de la perte de dents. La perte complète des dents naturelles est répandue et touche particulièrement les personnes âgées. Au total, près de 30% des personnes de 65 à 74 ans n’ont plus de dents naturelles.
L’incidence du cancer buccal varie de un à 10 cas pour 100 000 habitants dans la plupart des pays. La prévalence du cancer buccal est relativement plus élevée chez les hommes, les personnes âgées, et chez les personnes peu instruites et à faible revenu. Le tabac et l’alcool en sont les causes principales.
Près de la moitié (40 à 50%) des personnes séropositives présentent des infections de la sphère bucco-dentaire d’origine fongique, bactérienne ou virale, lesquelles apparaissent précocement au cours de l’évolution de l’infection à VIH.
Dans le monde, 16 à 40% des enfants de 6 à 12 ans sont touchés par des traumatismes dentaires dus à des terrains de jeu dangereux, des écoles non sécurisées, des accidents de la route ou des violences.
Le noma est une lésion gangreneuse qui touche les jeunes enfants vivant dans des conditions d’extrême pauvreté, essentiellement en Afrique et en Asie. Les lésions se présentent sous forme d’affection gingivale grave, suivie de nécrose (mort prématurée des cellules d’un tissu vivant) des lèvres et du menton. Les enfants touchés par le noma souffrent d’une infection générale – rougeole ou VIH. Faute de traitement, près de 90% en meurent.
La fréquence des anomalies congénitales comme les fissures labiales et le bec-de-lièvre est d’environ 500 à 700 pour l’ensemble des naissances. Ce taux varie fortement entre les groupes ethniques et les régions géographiques.
Parmi les facteurs de risque des affections bucco-dentaires figurent la mauvaise alimentation, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool. Ce sont aussi des facteurs de risque pour les quatre principales catégories de maladies chroniques – pathologies cardio-vasculaires, cancers, affections respiratoires et diabète – et les affections bucco dentaires sont souvent associées aux maladies chroniques. Une hygiène insuffisante de la bouche est aussi un facteur de risque.
La prévalence des affections bucco-dentaires varie selon la région géographique, la disponibilité des services de santé pertinents et leur accessibilité. Les déterminants sociaux sont aussi très prononcés. La prévalence augmente dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et, dans tous les pays, la charge de morbidité des affections bucco-dentaires est nettement plus élevée parmi les groupes de population démunis et défavorisés.
(Source OMS)