Le 18ème entraîneur des Aigles du Mali, en 20 ans, Alain Giresse, a attendu son arrivée en France pour faire ses «déballages». Pour lui, cela fait 3 ans que le président de la Fédération malienne de football Baba Diarra n'est pas reconnu par les vrais acteurs du football. Ça, c'est vrai. Giresse dit qu'on ne peut pas dire à une Renault de se comparer à une Ferrari. Ça, c'est faux parce que c'est lui qui a transformé la Ferrari en Renault.
Alain Giresse déclare sur RFI que depuis 2013, le contexte footballistique malien était intenable. Il était dans le jeu de Baba Diarra en acceptant tout de lui. Les meilleurs joueurs ont été démotivés à venir jouer en sélection à cause de lui. Il y a eu plein d'irresponsabilités avec lui, parce qu'il était un entraîneur au garage, revenu à la tête des Aigles, après avoir été chassé par le Sénégal pour insuffisance de résultats. Et pourtant, il y est resté pendant 04 ans malgré ce contexte et ses résultats catastrophiques. Il était donc protégé par qui ? Et pourquoi avoir attendu que ça se pourrisse pour tout un pays avant de fuir ? On lui dit ceci : «on peut parfois se sortir de certaines situations en étant un peu malhonnête».