Le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, en compagnie de son épouse, a effectué une visite de quelques heures dans notre pays. Son avion s’est posé, lundi soir, à l’aéroport international Modibo Kéita Sénou, sous une fine pluie. Le couple présidentiel mauritanien a été accueilli par le président de la République, président en exercice du G5-Sahel, Ibrahim Boubacar Kéita. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement et des autorités administratives et politiques du district de Bamako.
Après un bref entretien au salon d’honneur de l’aéroport, les deux chefs d’Etat se sont rendus au palais de Koulouba où ils ont eu un dîné en tête-à-tête. Même si rien n’a filtré de ces échanges, nous avons appris dans les coulisses que les deux dirigeants ont fait le point sur la mise en place de la Force conjointe du G5 Sahel dont le poste de commandement à Sévaré a reçu, samedi dernier, la visite du président Ibrahim Boubacar Kéita.
Hier avant de quitter notre pays, le président Mohamed Ould Abdel Aziz, a confié à la presse l’objet de son bref séjour au Mali. »Je suis là comme d’habitude. Je me dois de continuer à me concerter avec mon frère et ami sur les relations bilatérales, sur l’évolution de la situation dans notre région. Il faut que je me retrouve de temps en temps avec mon frère et ami, le président Ibrahim Boubacar Kéita », a-t-il déclaré.
A propos du G5-Sahel dont font partie la République islamique de Mauritanie et le Mali, le président Mohamed Ould Abdel Aziz dira que cette organisation sahélienne est, une fois de plus bien partie, avec l’installation de la Force conjointe dans son poste de commandement central à Sévaré (Mopti).
Quelques minutes après le départ du chef de l’Etat mauritanien, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, s’est, à son tour, envolé pour une visite de 48 heures au Tchad et au Niger. En effet, les dirigeants des pays membres du G5 Sahel sont en train de se concerter en vue d’adopter une position commune à la session du conseil de sécurité de l’ONU qui se tient cette semaine, et au cours de laquelle il sera question du déploiement de la force conjointe du G5 Sahel.