L’Agence nationale de la météorologie (Mali-Météo) a tenu, vendredi dernier à son siège, la 9è session ordinaire de son Conseil d’administration (CA) qui a fait le point de l’exécution à mi-parcours des actions planifiées lors des sessions ordinaires de décembre et extraordinaire de février 2017.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le ministre des transports, Me Baber Gano, président du CA, a rappelé que les actions planifiées visent, entre autres à : soutenir les infrastructures de base, équiper le Centre de prévision métrologique moderne, poursuivre les opérations de pluies provoquées et l’assistance au monde rural. « En vue de contribuer davantage à la prévention et la gestion des risques de catastrophes naturelles, assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, améliorer les productions agricoles », a justifié le ministre des transports. Avant de préciser : « Cet objectif s’inscrit dans le cadre de la vision du président de la République de faire de notre pays une puissance agricole exportatrice ». Selon le PCA de Mali – Météo, les objectifs fixés pour « l’exercice en cours seront atteints avec satisfaction ». Me Baber Gano a fondé son argumentaire sur le taux élevé des engagements budgétaires au 30 juin dernier (73,49 % cette année, contre 20,87 % en 2016).
Des accords de financement sont finalisés ou sont en cours de l’être avec la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale, dans le cadre, par exemple, du renforcement de son réseau d’observation métrologique, a-t-il illustré.
Entre autres raisons soutenant l’atteinte des objectifs, assignés pour l’exercice en cours, le ministre des transports a également cité le bon déroulement des opérations de pluies provoquées et l’assistance au monde rural, contribuant au bon démarrage de la campagne agricole 2017-2018 et la diversification des applications pour la sécurité des utilisateurs du fleuve des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou.
Du côté de la direction de Mali-Météo, rien n’a filtré ni sur les montants alloués aux activités réalisées durant la période à évaluer, ni sur le montant global des engagements ou leur nature.
Interrogée à cet effet, une source administrative a indiqué qu’il est impossible de les communiquer en l’état. Car, les projets et actions soumis à l’analyse peuvent ne pas être validés par les administrateurs, a-t-elle argumenté.