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Cherif Ousmane Madani Haïdara, Parrain national de l’édition 2017 du mois de solidarité : Le Guide spirituel des Ançardines est-il le passage obligé ?
Publié le mercredi 13 septembre 2017  |  Le Combat
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© aBamako.com par FS
Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. Photo: Ousmane Chérif Madane Haidara
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«Je ne monnayerai pas ma voix et je n’ai aucune prétention d’influencer le vote de mes adaptes pour 2018», avait déclaré Ousmane Cherif Madani Haïdara, pourtant en passe de devenir, aux yeux d’IBK, un passage obligé pour un second mandat. La route Barouéli-Tamani, les sollicitations lors du projet de révision constitutionnelle contesté sont autant d’éléments d’illustration. Désormais, c’est lui encore le Parrain du mois de la solidarité. La décision a été prise par le Conseil des Ministres du mercredi 6 septembre 2017.

Concernant les travaux de la construction de la route Barouéli- Tamani, ce projet est perçu par certains comme une tentative de cooptation des milliers d’adaptes du Guide spirituel du mouvement des Ançardine. En fait, Chef Ousmane Madani Haïdara était sorti de son silence pendant la zihara de Tamani, en juillet dernier, pour couper court à cette intox. «Je ne monnayerai pas ma voix et je n’ai aucune intention d’influencer le vote de mes adaptes pour 2018 », avait-il précisé.

Selon lui, ces travaux relèvent d’un projet qui remonterait à l’époque de Ministre Moussa Mara, lors d’une visite de ce dernier à Tamani. Surpris par l’état défectueux de la route, l’hôte, en prérogative de ses fonctions de Premier Ministre, a demandé au Maire de Taimani qu’est ce qui lui tient à cœur. Et ce dernier lui a répondu. Ainsi, le Premier Ministre lui demanda d’adresser un courrier à son cabinet avec sa sollicitation. Du coup, Moussa Mara rassure le Maire de son appui pour l’aboutissement de ce projet.

C’est pourquoi le Guide ne s’est pas gêné de rappeler à tous ceux et celles qui pensaient que cette action pouvait avoir une influence d’ordre partisan sur lui ou sur ses proches, qu’ils se trompaient.
En ce qui concerne la révision de la constitution du 25 février 1992, le Gouvernement a tenté de renforcer sa position par le Président du Groupement des Leaders Religieux, dirigé par Haïdara, l’esprit éclairé du mouvement des Ançardine.
A ce niveau aussi, Haïdara avait interpellé ses interlocuteurs en ces termes : «Une réforme constitutionnelle, quelle que soit sa nature, est censée avoir l’adhésion de tous et de toutes».
Il précise qu’il serait souhaitable de surseoir au referendum en raison du risque de fracture sociale qui l’entourait ; car, selon lui, ce projet a du mal à passer auprès d’une bonne partie de la population malienne».

Pour rappel, le projet de révision constitutionnelle a été adopté en Conseil des Ministres et approuvé par les Députés de l’Assemblée Nationale, le jeudi 1er juin 2017, après plusieurs jours de débats houleux.

Le Guide de Banconi affirmait que les Maliens ont besoin de conforter la cohésion sociale et leur vivre ensemble. Surtout que le contexte actuel est marqué d’une part par l’insécurité et l’absence de l’Administration dans une bonne partie des Régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Ménaka et, de l’autre, par l’absence totale de l’autorité de l’Etat malien dans les Régions de Kidal et Taoudéni.

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