SociétéAprès le retrait du projet de révision constitutionnelle : Le mouvement « Trop c’est Trop » demande la dissolution de la plateforme « Antè A Bana »
Publié le jeudi 14 septembre 2017 | L’Indicateur Renouveau
La plateforme « Antè A Bana » a du mal à survivre de sa victoire dans la lutte contre le projet de révision constitutionnelle du président Ibrahim Boubacar Keïta. Alors que certains veulent fixer de nouveaux objectifs et se pose en organisation de « veille citoyenne », d’autres reclament comme le Mouvement Trop c’est Trop veut demander la dissolution de la plateforme qui rassemble encore les partis d’opposition et des associations de la société civile après le départ du Collectif pour la défense de la République du chroniquer Mohamed Youssouf Bathily dit Rast Bathily.
La plateforme « Antè A Bana » va-t-elle à survivre à sa victoire dans la lutte contre le projet de révision constitutionnelle du président Ibrahim Boubacar Keïta ? C’est la question que l’on a droit à se poser tant les animateurs de l’organisation ne sont plus sur la même longueur d’onde. Alors que certains veulent fixer de nouveaux objectifs et se pose en organisation de « veille citoyenne », d’autres reclament comme le Mouvement Trop c’est Trop veut demander la dissolution de la plateforme qui rassemble encore les partis d’opposition et des associations de la société civile après le départ du Collectif pour la défense de la République du chroniquer Mohamed Youssouf Bathily dit Rast Bathily.
« Nous pensons que la plateforme n’a pas sa raison d’être après le sursis au référendum. Car l’objectif de sa création était uniquement de faire barrage au processus du référendum constitutionnel », estime Malick Konaté, du mouvement « Trop c’est Trop », organisateur des premières manifestations de protestation contre la réforme de la Constitution. « On attend l’assemblée générale pour demander sa dissolution », a confié Malick Konaté à nos confrères de Jeune Afrique.
Pendant ce temps dans le même journal, Zana Koné, porte-parole du Mouvement pour la justice sociale, une autre association membre de la Plateforme, soutient que « les partis et la société civile ne pourront jamais avoir la même vision. Pour l’heure, je pense que la Plateforme manque elle-même d’activités qui puissent fédérer les gens », reconnaît. « Nous ne sommes pas contre son maintien, mais nous sommes réalistes », assure Zana Koné.
Des interrogations qui surviennent alors que Ras Bath, l’influent activiste, a déjà claqué la porte au lendemain de l’annonce par IBK du sursis à la tenue du referendum constitutionnel. L’intéressé avait alors laissé entendre que la Plateforme rejetait l’idée d’une « alternance en 2018. »