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LE TRAIN DE LA PAIX EST BLOQUE DEPUIS 3 ANS DANS LA GARE DE L’INSECURITE!
Publié le jeudi 14 septembre 2017  |  Carrefour
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Le seul nuage qui semble assombrir le ciel de la paix au Mali et le plus important des facteurs supposés amener la sécurité est la position ambiguë de la France. Cette France qui a été le premier pays occidental à intervenir contre les envahisseurs djihadistes et terroristes. Mais qui de par son double jeux, et ses accointances avec les groupes armés du nord nous fait douter de sa sincérité. A l’issue d’une enquête d’opinion de juillet 2016, 80% de maliens pensent que c’est aussi l’attitude ambiguë d’IBK vis-à-vis de la France qui maintient cette atmosphère d’insécurité permanente, et de division de fait du pays. IBK n’a pas dit la vérité qu’il devrait à la France au nom du peuple malien.
Nous sommes donc d’accord, qu’IBK a trahi le peuple malien, en l’empêchant de manifester contre la France. La France, la CMA et IBK, tous jouent contre la montre contre le peuple, et les forces armées maliennes qui subissent depuis trois ans une hécatombe. Plus de 1000 morts au sein des FAMAS, les forces Onusiennes, malgré la signature depuis 2ans d’un accord venté sur tous les toits du monde. Dans ce climat ou meurt au quotidien nos forces, IBK répète les balivernes de la Communauté Internationales qui dit que la sécurité est revenue sur l’essentiel du territoire.
La même trompette est jouée par la Cour Constitutionnelle du Mali qui qualifie cette insécurité permanente comme étant résiduelle, alors que l’Etat n’a aucun de ses représentants sur les 2/3 de son territoire. Les régions du nord sont devenues un noman’s land. L’Etat est devenu le dindon de la farce parce qu’il veut à tout prix la paix, même contre les intérêts du peuple malien. La preuve nous a été donnée lorsque dans le projet de révision constitutionnelle que voulait faire voter le Président IBK, nulle part, dans le texte, il n’était fait obligation au Président de la République de défendre l’intégrité territoriale, la souveraineté, et l’indépendance du pays.
Nous sommes d’accord avec ceux qui pensent qu’il y a un marchandage sur la question des ressources minières au Mali dans sa zone septentrionale. En conclusion l’accord d’Alger tant vanté n’a amené que la guerre totale. Et cette guerre est devenue un piège sans car Amadou KOUFA s’est définitivement installé au centre du pays avec l’aide des occidentaux. Kidal n’a pas encore renoncé à son autonomie. Tant que Kidal n’aura pas ce statut, toutes les actions seront vaines pour amener la paix, car la France continuera de torpiller l’accord dit de paix, faute de courage du peuple malien.
Le processus de Démobilisation, de Désarmement et de Réinsertion (DDR) toujours coincé par la faute des groupes armés qui tergiversent afin de retarder le processus. Egalement les jeux troubles de la MINUSMA et de Barkhane qui consistent à observer de façon passive les exactions contre les populations civiles qu’elles disent sécuriser ne sont pas du tout rassurant quant à une impartialité dans le conflit surtout après les derniers affrontements survenus à Takalout dans la région de Kidal et l’entrée de la CMA dans la ville de Ménaka en violation de l’Accord de paix.
Ber devient également un point d’atterrissage des hélicoptères et de petits avions en charge de transporter les munitions et des fusils d’assaut pour la CMA. A cela s’y ajoute les manœuvres du Président Abdoul Aziz, un pion de la France pour déstabiliser le Mali. En effet les approvisionnements en pièces détachées des engins de guerre de la CMA, se font à partir de la Mauritanie. Le peuple doit comprendre que Macron ne lui livrera pas Kidal.
Seydou DIARRA
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