L’un des mots qui ont été entonnés par les manifestants à plusieurs reprises pendant les journées folles de la lutte pour l’avènement de la démocratie au Mali en 1991, est la LIBERTE. Pourtant, le mardi 12 septembre, à la surprise générale des milliers des fans, il eut une atteinte à la liberté d’expression, car l’émission « carte sur table » du chroniqueur Ras Bath, consacrée aux quatre ans du bilan d’IBK a été brouillée.
Après une censure de toute voix discordante à celle du prince du jour, sur le seul média public qui est l’ORTM, les radios et chaines de télévision privées qui acceptent de donner la parole à la population martyr, font souvent l’objet de harcèlement. Le mardi 13 septembre 2017 alors que tout Bamako attendait l’émission la mieux suivie qui est « Carte sur table » de Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, les auditeurs ont été surpris de constater le brouillage de l’émission dont le thème était : le bilan des quatre ans de gestion du régime IBK et le dossier Blaise Sangaré.
Le pouvoir sait-il qu’il est en train de filer du mauvais coton en muselant les médias ? N’est-il pas en train de semer les graines d’une future révolte ? Les tenants du pouvoir actuel savent-ils que la démocratie malienne a été conquise de hautes et longues luttes des patriotes et qu’elle est le fruit d’énormes sacrifices ? Jusqu’où les démocrates s’accommoderont d’une telle restriction de leurs libertés ?
Aujourd’hui, les opposants ne peuvent parler que sur un certain nombre radios et télévisions privées, comme entre autres, la Radio Klédu, le Groupe Renouveau qui comprend une Radio FM, une télévision, Africable Télévision.
En somme, l’un des baromètres de la démocratie est la liberté d’expression. Personne ne doit être empêché d’émettre son opinion sur les sujets d’ordre national sous quelque prétexte que ce soit, alors vivement la liberté d’expression.