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Mali : la France condamne à nouveau le renversement de l`ordre constitutionnel
Publié le lundi 26 mars 2012   |  Xinhua




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PARIS - Le ministère français des Affaires étrangères a réitéré lundi sa condamnation du coup d'Etat militaire et du renversement de l'ordre constitutionnel au Mali.
« Comme vous le savez, la France, par la voix du ministre d'État et hier encore par celle du ministre chargé de la Coopération, a condamné le renversement par la force de l'ordre constitutionnel (à Bamako)», a rappelé le porte-parole du Quai d' Orsay, Bernard Valero.
« Le retour à cet ordre constitutionnel est un impératif absolu », a souligné M. Velaro, qui a notamment appelé au respect du calendrier électoral constitutionnel au Mali.
Ce calendrier prévoyait, avant le coup d'Etat perpétré par des militaires contre le président Amadou Tamani Touré, la tenue du premier tour du scrutin présidentiel, le 29 avril prochain.
« Comme l'élection présidentielle au Sénégal l'a démontré hier, les voies constitutionnelles constituent le seul moyen légitime pour les peuples, en Afrique comme partout dans le monde, d'exercer la maîtrise de leur destin », a affirmé le haut diplomate français.
M. Valero a, par ailleurs, indiqué être en contact avec tous les partenaires internationaux de la France concernant la situation au Mali, en particulier ceux de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine, et soutenir leurs efforts en faveur d'un retour à l'ordre constitutionnel au Mali.
Enfin, le porte-parole a fait part de la préoccupation de son pays à l'égard des membres du gouvernement de M. Touré, qui ont été faits prisonniers pendant le coup d'Etat, dans la nuit du 21 au 22 mars, et qui ont entamé une grève de la faim.
« La France rappelle que leur intégrité physique, comme celle du président Amadou Toumani Touré, doit être respectée. Nous appelons à leur libération ainsi qu'au rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel, qui passe notamment par la tenue des élections présidentielles et législatives », a poursuivi M. Valero. Fin

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