La Maison des jeunes de Bamako a servi de cadre le samedi 16 septembre 2017 au lancement du Groupement Pour l’Equité Sociale (GPES). Présidé par Amadou Oumar Touré, ce mouvement apolitique se donne comme objectifs de renforcer la capacité de ses militants pour mieux lutter contre l’injustice sociale et promouvoir la reconnaissance du mérite, de défendre les droits de l’Homme et du citoyen partout dans le monde.
Il ambitionne de collaborer et appuyer tout programme de société et toute association œuvrant dans le sens de l’équité et contribuer à l’instauration de l’équité sociale, partout où besoin sera. Pour atteindre ses objectifs, le GPES entend mener des activités, comme entre autres, l’organisation des journées de l’équité sociale tous les quatre ans, des activités culturelles et sportives dans le but de promouvoir la reconnaissance du mérite. Il y aura aussi des conférences et meetings, à travers le monde, des enquêtes et publications sur des faits d’injustice sociale.
Selon M. Amadou Oumar Touré, président du GPES, « ce lancement est la concrétisation de la volonté affichée d’hommes et de femmes, qui après plusieurs mois de réflexion, ont décidé de se donner la main pour combattre les maux et pratiques qui gangrènent nos villages, villes, notre Nation et le monde entier, dénommés, injustice sociale ». Il importe de retenir que le bureau national du GPES est composé de 31 membres, avec des antennes régionales et locales. Il a comme devise « Equité, condition sine qua non d’une justice sociale ».
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Les responsables des clubs et ligues majoritaires dénoncent les graves violations des textes de la FEMAFOOT dans le processus électoral
Depuis quelques semaines, le monde du football malien vit au rythme de la campagne pour l’élection du nouveau président à la tête de la FEMAFOOT, prévue pour le 8 octobre prochain. Deux listes sont en course, à savoir celle de Mamoutou Touré dit Bavieux et celle de Salaha Baby, candidat des clubs et ligues majoritaires. Ainsi, en conférence de presse, le mercredi 13 septembre 2017, à la Maison de la Presse, les partisans de la liste Salaha Baby ont tenu à dénoncer les graves violations des textes dans l’organisation de cette élection. Selon eux, le bureau sortant aurait tout mis en œuvre pour offrir au candidat Mamoutou Touré dit Bavieux la présidence du Comité exécutif de la FEMAFOOT sur un plateau d’or.
Les responsables des clubs et ligues majoritaires, présents à cette conférence ont en outre dénoncé les manquements constatés dans le code électoral, notamment les irrégularités dans la composition des membres de la commission électorale, les problèmes de la ligue régionale de Ségou, de Kayes et des clubs comme la Mamahira de Kati et autres.
Pour M. Abba Mahamane, à chaque élection, les textes de la Femafoot prévoient un règlement spécifique. Sur la composition de la commission électorale, il reproche au Comité exécutif la désignation de certains acteurs contre les statuts et règlements de la Femafoot. M. Abba Mahamane fera savoir qu’ «un membre de cette commission est le directeur de campagne du candidat Bavieux Touré. Aussi, le procès-verbal de l’ouverture des dossiers de candidature n’a jamais été remis aux représentants des différents candidats, cela est un autre manquement aux statuts de la fédération».
Ainsi, M. Modibo Coulibaly ajoutera que l’actuel Comité exécutif a refusé d’organiser les championnats de ligue 2 dans certaines Ligues régionales et a arrêté d’autres qui étaient en cours ou les clubs en tête sont contre son candidat préféré». Comme pour dire que, c’est une manipulation et une violation flagrante des textes pour faciliter la victoire de Bavieux. Pour M. Yéli Mady Sissoko, la Commission mise en place pour cette élection est là pour permettre à un candidat de gagner de gagner les élections et qu’elle doit être récusée.
Il a enfin invité les autorités maliennes et les responsables du comité de suivi du protocole d’accord entre le Comité exécutif et la Femafoot à prendre leurs responsabilités pour empêcher l’éclatement d’une nouvelle crise au sein du football, plus grave que celle qu’on connait aujourd’hui. Les responsables des clubs et ligues majoritaires affirment haut et fort qu’ils ne se laisseront pas faire. « Nous userons de tous les moyens légaux pour obtenir justice. Nous irons au bout de cette élection», dit-on. Alors, il revient aux plus hautes autorités du pays de prendre les mesures nécessaires pour une élection transparente et crédible pour le bonheur et l’honneur du monde du football malien.
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ONU Femmes-Mali renforce la capacité des hommes de médias sur les concepts du genre, d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes
Le bureau de la représentation d’ONU Femmes Mali a organisé le jeudi 14 septembre 2017 à l’Hôtel Radisson Blu un atelier de renforcement de capacités des hommes de médias sur les concepts du genre, d‘égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Ainsi, après les mots de bienvenue de Madame Coumba, chargée de Communication à ONU Femmes, les participants, une trentaine de journalistes, ont eu droit à une présentation d’ONU Femmes, son mandat, la notion du genre et les différentes campagnes qu’elle met en œuvre en faveur des femmes. Ensuite, les échanges ont porté sur la représentativité des femmes dans les médias, notamment au Mali.
Le constat a été fait que les femmes sont faiblement représentées dans les médias et les articles traitant de leur cause sont très peu. Et, au cas où des articles de presse sont publiés sur les femmes, le plus souvent, c’est de façon négative. La journée s’est poursuivie par une présentation des projets et programmes mis en œuvre par ONU Femmes Mali en partenaires avec des bailleurs, surtout maliens pour l’autonomisation économique des femmes. Il s’agit des programmes IFAPE et AgriFeD. D’autres projets sont en cours comme, Peace Building Fund, Femme, paix et sécurité et son plan axé sur la lutte contre les violences basées sur les genres. La clôture de cet atelier, présidée par le Dr Maxime Houinato, représentant Résident d’ONU Femmes au Mali a été marqué par une remise d’attestations aux participants.
Notons enfin que cet atelier se situe le cadre de l’objectif visé par ONU Femmes Mali, conformément à la note stratégique développée pour 2015-2019 et le plan général de travail du bureau pour l’année 2017. Ce plan a assigné des objectifs individuels à tous les emplois d’ONU Femmes. C’est ainsi que cinq objectifs spécifiques ont été assignés à la chargée de Communication et de mobilisation des ressources. Il s’agit d’assumer le leadership du développement et de la mise en œuvre de la stratégie de communication et de mobilisation des ressources, d’assumer aussi le leadership dans le cadre de la planification et de l’exécution des événements et campagnes institutionnels. Comme troisième axe, la chargée de communication fournira un appui aux programmes dans le cadre du plaidoyer et de la communication.
Pour l’atteinte de l’objectif de la prise du leadership dans le développement de la stratégie communicationnelle, la cellule communication doit dans son plan d’actions 2017 renforcer le partenariat avec les médias et les communicateurs traditionnels au Mali. D’où, l’organisation de cet atelier d’information et d’échanges sur les concepts du genre, de l’égalité des sexes et sur les différentes interventions de ONU Femmes au Mali.
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LA PROCEDURE D’OBTENTION DU PASSEPORT BIOMETRIQUE EXPLIQUE PAR LE COMMISSAIRE DIVISIONNAIRE HAROUNA SAMAKE, DIRECTEUR DE LA POLICE DES FRONTIERES :
En vue d’informer l’opinion nationale sur la procédure d’obtention du passeport biométrique, le commissaire divisionnaire Harouna Samake, Directeur de la police des frontières a organisé, le jeudi 14 septembre 2017 dans la salle de conférence du Ministère en charge de la Sécurité, une conférence de presse sur la procédure. Il avait à ses côtés Oumar dit Barou Sacko, point focal du passeport au Ministère en charge des Affaires Etrangères, Sibiri Philipe Berthé, Directeur Adjoint du Centre des Traitements des Données d’Etat Civil (CTDTEC) ainsi que plusieurs personnes.
Dans son introduction, le commissaire divisionnaire Harouna Samake a fait savoir que le passeport biométrique est un document de voyage sécurisé qui est conforme aux normes de l’organisation internationale de l’aviation civique. Il a poursuivi en ajoutant que le passeport dont le Mali dispose actuellement est un passeport universel. Le passeport est informatisé et biométrique. Son obtention est soumise à des principes de l’arrêté interministériel n°1670 du 2 juin 2017qui émane de quatre ministères à savoir : le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le Ministère des Affaires Etrangère et de la Coopération Internationale, le Ministère des Maliens de l’Extérieur et le Ministère de l’Economie et de Finances.
Pour obtenir le passeport biométrique, le demandeur doit fournir les documents suivants : un extrait d’acte de naissance, un numéro d’identification qui s’obtient sur la base de carte NINA, un reçu de paiement à la banque (Ecobank) appelé ébauche qui est un droit l’enrôlement au passeport biométrique. Pour la profession, il faut avoir la preuve ou la justificative de la profession, pour les enfants mineurs, il faut obligatoirement l’autorisation parentale ou de tutelle, les femmes qui souhaitent le nom de leur mari sur leur passeport doivent apporter une copie de l’extrait d’acte de mariage. Aux dires du commissaire divisionnaire, en principe, tout malien peut en faire la demande du passeport biométrique.
Et ce qui n’ont pas droit à un passeport biométrique sont entre autres les étrangers, les maliens qui sont sous coup judiciaire, sous condition de liberté provisoire et à des fins criminelles. Il y a deux conditions pour avoir le passeport : 55 000 F cfa pour deux semaines et 110 000 F cfa pour 24h à condition que le demandeur dépose sa demande avant 10h. Pour conclure, le Directeur de la police des frontières dira que l’obtention du passeport biométrique n’est pas difficile parce que les gens ne s’approprient pas de la procédure d’obtention. Dans la procédure d’obtention, on dit que le passeport biométrique ne s’obtient pas sans la présence physique du demandeur.