Qui ne profite pas de la faiblesse de l’Etat aujourd’hui ? Tout le monde ! À commencer par une population désintéressée de la gestion des affaires publiques. Que dire de cette classe politique, de l’élite gouvernante tout court dont l’incompétence et l’irresponsabilité sont à hauteur de leur volonté de maintenir le pays dans une pauvreté généralisée. Pas d’éducation citoyenne, ni de culture de la notion d’Etat encore moins du patriotisme.
Les uns et les autres ne se font pas cadeau. La réponse réservée au pouvoir est bien souvent une cabale en permanence même sur les sujets évoqués qui ne devraient pas être souvent étalés sur la place publique. Dans notre pareille situation, un soutien indéfectible autour du pouvoir en place comme leitmotiv permettra au pays de sortir de bourbier permettant l’Etat de recouvrer son intégrité puis une mobilisation accrue sans faille comme se voulait seule alternance pour desserrer l’étau sur Kidal et autres problèmes dont les solutions attendent.
On n’est fier d’aucun secteur au Mali. Chacun profite par le moyen qu’il peut et contribue parfois à même l’affaiblir et le plus souvent lorsqu’on s’interroge qui est responsable ? Le doigt pointe sur les gouvernants alors dans plusieurs pays c’est la base bien conçue qui redresse le sommet. A ce niveau, seules les populations demeurent responsables de dérives auxquelles nous assistons et nous sommes tous responsables.
Mea-culpa – Mea-culpa : Méamaxima culpa
C’est à propos de la révision constitutionnelle. Ce projet avait fait mal, très mal au peuple malien, à tel point que des groupes comme « An tè, a banna ne touche pas à ma constitution», «Oui An sona » se sont spontanément formés. Le président de la République du Mali a renoncé sous la pression du peuple pour marquer son adhésion à la démocratie et exprimer son regret de s’être lié d’amitié avec le pire ennemi de son père, déterminé à saboter la devise du Mali et diviser le peuple. Et un griot de la rue de dire que les honneurs et les délices du palais ont fait oublier à IBK la mission cardinale que le peuple lui a été assigné en 2013. En effet la population du Mali, civile et militaire, chrétiens et musulmans, chômeurs et ouvriers, hommes et femmes de ville et des campagnes, ceux de la diaspora et les résidents, pour sécuriser le pays et sauvegarder l’unité nationale. Ni plus ni moins, mais hélas, quelques mois seulement après la brillante élection, l’insécurité s’est généralisée et empirée. Pis le Mali fut menacé de division car la puissante ennemie voulait qu’il y ait le Nord et le Sud, un sénat et une assemblée de députés. Ces mesures séparatistes n’ont plus à aucun citoyen malien, ni de l’intérieur, ni de l’étranger, car ils n’y ont trouvé aucun intérêt pour le Mali.
Mais à quelque chose malheur est bon. Si IBK avait décidé la révision constitutionnelle unilatéralement et arbitrairement son mea-culpa historique a fait beaucoup de bien notamment en commune V où le maire Adama Konaté du parti RPM, très jeune et populaire par une exploitation judicieuse du message du Chef de l’État, rallie la population du quartier à sa cause à savoir : la construction et la modernisation du marché. Le Mea-culpa d’IBK a donc porté.
Sabalibougou est en effet résolu depuis l’exposé d’Adama Konaté basé sur la sagesse du Mea-culpa du président à faire la paix et favoriser tous les projets de développement socio-économique du quartier. Nous disons alors au peuple de ne plus marcher pour cause de la révision constitutionnelle, aux journalistes de ne plus écrire et aux radios de ne plus parler mal sur les antennes.