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Gros malaise à l’ADEMA/PASJ: Le leadership de Tiémoko Sangaré en souffrance
Publié le mardi 19 septembre 2017  |  Le Tjikan
15ème
© aBamako.com par A S
15ème Conférence Nationale de l`ADEMA PASJ
L`ADEMA PASJ a organié sa 15 è conférence Natonale le 25 Mars 2015 au stade Modibo KEITA
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Allié de taille du parti au pouvoir (RPM), le parti de l’abeille solitaire aura son candidat à l’élection présidentielle de 2018, si les recommandations de la Commission Moustapha Dicko sont prises en compte. Mais le Comité Exécutif, dirigé par le ministre Tiémoko Sangaré, supporte mal, les insistantes pressions faites sur lui par une partie des militants et des potentiels candidats au poste de candidature du parti à la présidentielle de 2018. Grande tempête à l’horizon !




Comme annoncé par votre bihebdomadaire plusieurs mois avant, l’ancien PDG de la CMDT, Kalifa Sanogo, maire de la Commune urbaine de Sikasso a été officiellement sollicité par des milliers de militants à se porter candidat à la candidature de son parti, ADEMA/PASJ pour l’élection présidentielle de 2018. L’évènement a dominé l’actualité politique au point de couper l’appétit aux premiers responsables du parti de l’abeille solitaire. Qui, à la surprise générale de tous ont, à la hâte, publié un communiqué pour tenter de se justifier. Mais peine perdue, le malaise est déjà patent !
« Dans le journal parlé matinal de RFI (Radio France Internationale) de ce dimanche 17 septembre 2017, le Comité Exécutif du Parti Africain Pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) a appris avec surprise, des informations diffusées sur RFI, par la voix de son correspondant local, concernant une décision émanant de l’instance dirigeante du parti, relative à son positionnement par rapport à la majorité présidentielle et à la désignation de son candidat à la prochaine présidentielle. Par le présent communiqué, l'Adema-PASJ apporte un démenti ferme concernant ces informations infondées, à la limite tendancieuses sur un évènement politique auquel, ni la direction nationale du parti, ni les structures du parti, ni les militants n’ont été associés », s’est justifié le Comité Exécutif du parti dans un communiqué signé par son secrétaire général, Assarid Ag Imbarcaouane. Qui ajoute plus loin « l'Adema-PASJ ne se sent nullement concerné par ce meeting organisé à Sikasso, le samedi 16 septembre 2017 pour soutenir la soi-disante candidature de Kalifa SANOGO, Maire élu sous les couleurs du parti dans la commune urbaine de Sikasso. La direction du parti tient à signaler qu’à ce jour, le processus de désignation du candidat du parti à l'élection présidentielle de 2018 n'est pas encore déclenché. Ce processus répond à des dispositions précises des statuts du parti et n'est mis en route que par le Comité Exécutif, à travers les instruments et mécanismes prévus à cet effet ».

Il n’en fallait pas plus pour susciter un tollé sur les réseaux sociaux, mettant à nu le malaise ambiant qui prévaut au sein de l’ADEMA/PASJ depuis plusieurs mois entre les différents cadres du parti et leurs soutiens respectifs. De l’avis de beaucoup d’observateurs de la scène politique, le Comité Exécutif de l’ADEMA a, cette fois-ci, raté une belle occasion de se taire. Car nulle part, il n’a été dit ou écrit que Kalfa Sanogo serait désigné ou soutenu par le CE pour être candidat de l’ADEMA/PASJ. Mieux l’intéressé, a lui-même déclaré attendre la décision du Comité Exécutif du parti pour satisfaire la sollicitation de ses soutiens. A l’analyse de ces faits, plus besoin de dire que le coup de ‘’Com’’ du CE est inopportun et dépourvu de sens. Et pis, il a accentué les querelles intestines qui font légion dans la ruche depuis plusieurs mois entre les cadres du parti. Mettant à rude épreuve, le leadership du président du Comité Exécutif, Tiémoko Sangaré et ses camarades du CE qui, visiblement ne contrôlent plus grand-chose au sein de leur parti. Pour preuve, malgré son appartenance à la mouvance présidentielle, plusieurs tendances du parti ont suivi la plateforme ‘’An té A bana’’ dans sa lutte anti révision constitutionnelle, dont Mme Sy Kadiatou Sow, cadre du même parti était l’une des figures de proue.
Contestés de toute part par les militants de leur propre parti, les premiers responsables de l’ADEMA/PASJ réussiront-ils à trouver une solution à l’amiable pour la présidentielle de 2018 et préserver l’unité du parti ? Rien n’est moins sûr !
Lassina NIANGALY
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