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Passeport biométrique: 55.000 FCFA pour une période de deux semaines et 110.000 FCFA pour 24 heures
Publié le mardi 19 septembre 2017  |  Le Tjikan
Remise
© aBamako.com par A S
Remise de véhicules à la police et à la gendarmerie par le Ministre de la sécurité Salif Traoré
Le Ministre de la Sécurité a procédé le 29 Décembre à la remise de de véhicules à la police et à la gendarmerie
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La salle de conférences du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a abrité le jeudi 14 septembre dernier, une conférence de presse dont l’objectif était d’édifier les hommes de média sur la procédure d’obtention, de délivrance et de gestion du passeport biométrique. Ladite conférence était animée par le Directeur de la Police des Frontières, commissaire divisionnaire Harouna Samaké, point focal passeport biométrique au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale. Il avait à ses côtés, Oumar dit Barou Sacko et le Directeur adjoint du Centre de Traitement des Données d’Etat Civil (CTDEC), Sibiri Philipe Berthé.
D’entrée de jeu, le conférencier Commissaire divisionnaire Harouna Samaké a expliqué que le passeport biométrique est un document de voyage sécurisé qui est conforme aux normes de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile. Selon lui, ce passeport a vu le jour en 2016 et son obtention est soumise à des principes, conformément à un arrêté interministériel des Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, du Ministère des Maliens de l’Extérieur et des Finances. Pour lui, ce sont ces quatre ministres qui ont décidé de donner les documents à fournir pour avoir ce passeport biométrique.
S’agissant des documents à fournir, il dira que tout demandeur de passeport biométrique doit avoir un extrait d’acte de naissance s’il est né au Mali (s’il est né or du Mali, cet extrait doit être transcrit au niveau du Ministère de l’Administration Territoriale), avoir un numéro d’identification (le numéro de la carte NINA ou de la fiche d’inscription individuelle), avoir un récit de paiement à la banque, les justificatifs de la profession. Et pour les mineurs, il faut obligatoirement l’autorisation parentale ou l’autorisation de tutelle. Il a souligné que les femmes qui souhaitent porter les noms de leurs maris sur leurs passeports doivent apporter également la copie de leurs actes de mariage.
Pour le conférencier, tous les Maliens ont le droit de faire une demande de passeport biométrique, mais il faudrait que la personne justifie son identité, sa nationalité et dans le cas échéant, la capacité juridique. Aussi, il a parlé des personnes qui n’ont pas droit au passeport biométrique notamment, des étrangers, des Maliens qui sont dans les mailles de la justice ou en liberté provisoire.
A en croire le conférencier, pour le passeport biométrique, le versement des frais se fait à l’Ecobank en raison de 55.000 FCFA pour une période de deux semaines et de 110.000 FCFA pour 24 heures.
« Donc, il faudra que la population apprenne à s’adapter à ces conditions, sinon cela va créer un disfonctionnement », a-t-il souligné. Pour lui, l’obtention de ce passeport n’est pas difficile, mais les gens ne s’approprient pas de la procédure.
« Le passeport biométrique ne s’obtient pas sans la présence physique du demandeur. Malheureusement, les chefs d’agences de voyage avant le pèlerinage, prennent l’argent des gens en disant qu’ils vont leur trouver des passeports. Ce principe ne marche plus, car seul le demandeur appose ses empruntes. Quand quelqu’un appose ses empruntes à la place d’un autre, c’est comme si vous donnez votre identité à la personne. Quand vous-mêmes vous aurez besoin du passeport biométrique, vous venez vous présenter, on dira que vos empruntes se trouvent déjà dans la base de données. Dans ce cas, vous n’aurez pas de passeport et vous serez soumis à une enquête », a-t-il précisé.
A sa suite, Sibiri Philipe Berthé s’est appesanti sur la carte NINA et le numéro d’identification nationale qui doit être fourni pour l’enrôlement du passeport biométrique.
Oumar dit Barou Sacko quant à lui dira que l’une des principales difficultés rencontrées par les populations est l’obtention de la fiche individuelle. Mais pour minimiser cela dit-il, le gouvernement a posé un certain nombre d’actes. Il s’agit de l’envoi de missions d’enrôlement et de formation en direction de certains pays, la facilitation de la transmission et le raccourcissement du délai, etc.
Fily Sissoko
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