Les moments de la canicule constituent pour les populations une période difficile. Non seulement, elles sont indisposées dans leur bien être, mais elles sont exposées aux risques de vols qui se multiplient dans les quartiers de la capitale.
Ah, la canicule à Bamako. Il est dur de bien vivre dans la capitale malienne en cette période où le ciel a décidé de ne pas se montrer clément. Difficile de trouver de l’ombre. Avec les nombreuses constructions de maisons en hauteur, le faible nombre d’espaces verts ou leur manque d’entretien, décuplent la souffrance des populations. Depuis le début du mois de Mars, nombreuses sont les personnes qui se ruent sur les ventilateurs, ce qui rend de plus en plus ce marché florissant. Malheureusement avec les coupures intempestives de courant, il est difficile d’espérer échapper à la fournaise de l’intérieur des maisons, même pour ceux qui se sont prémunir de climatiseur. Dans l’espoir de trouver un peu d’air pour adoucir leurs nuits, nombreux sont ceux qui amènent leurs couchettes sur leur terrasse ou sous le manguier, quand leur concession en dispose. Cette pratique expose au banditisme. En effet pendant les nuits de chaleur, les gens ont de plus en plus du mal à dormir et les rares moments où ils y parviennent, le sommeil est d’une profondeur exceptionnelle. Certains malfrats en profitent pour faire leurs opérations. Profitant des portes ouvertes au vent, ils font de nombreuses victimes. Ajouter à cela tous les risques d’abus sexuels ou de tentatives de viol que certains individus mal intentionnés, pratiquent sur les aides ménagères ou toute autre personne qui dorment dans les cours communes, on a un cocktail détonnant. Pour plus de prudence, il est important de s’hydrater le plus souvent, d’accorder une attention particulière aux enfants et aux personnes âgées.