L’Union des Maliens Ayant résidé en Côte d’Ivoire (UMARCI) a procédé, le samedi 16 septembre 2017 à la maison des aînés, au lancement de ses activités. La cérémonie d’ouverture présidée par Amadou Mahamane Sangho, président de l’UMARCI a eu lieu en présence de Mme Abi Konaté, Boukari Sidibé, l’artiste Koko Dembélé, tous membre de l’UMARCI ainsi que plusieurs membres de l’association. Ont également prix part à cette importante rencontre l’association des ivoiriens résident au Mali, les partis politiques tels que Yelema et URD et d’autres associations. Dans son allocution, le président de l’UMARCI a remercié tous les membres de l’association d’avoir honoré leur présence au lancement officiel des activités.
Aux dires de Sangho, par acquis de conscience, tous Maliens ayant séjourné un tant soit peu en Côte d’Ivoire sera marqué à jamais par la beauté de ce peuple, sa grandeur dame et qui a toujours cherché à ramener la paix dans la dignité : « C’est donc ce passage sur cette terre ivoirienne que nous avons voulu capitaliser en créant ce trait d’union entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Ce trait d’union est l’Union des Maliens Ayant Résidé en Côte d’Ivoire (UMARCI) ». Il a poursuivi en disant que si l’UMARCI n’avait existé, il aurait bien fallu la créée car sa nécessité et sa pertinence sont criantes.
Les axes majeurs constituant le fondement de l’union sont, entre autres, de trouver à ce regroupement un cadre d’échanges féconds, partage d’expériences et surtout de solidarité et d’entraide mutuelle. « Notre engagement, dit-il, est plus fort lorsqu’il s’agira pour nous de sensibiliser nos compatriotes vivant à l’extérieur afin qu’ils pussent penser leur retour au bercail et contribuer à leur manière à œuvrer dans la construction de l’édifice national ». Il ajouta : « encore plus forte sera notre détermination lorsque le devoir patriotique nous amènera à parler de ce fléau d’état moderne à savoir : le phénomène de l’immigration. Combien de bras valides et têtes toute pleine de projet de notre pays ont perdu la vie dans les océans. Voilà une des raisons de plus pour la nécessité de la création de l’UMARCI ».