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13ème édition de la campagne de la promotion de planification familiale : « La sensibilisation continue des jeunes comme moyen efficace de relever le défi de la planification familiale »
Publié le lundi 25 septembre 2017  |  Le 22 Septembre
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La salle de conférence du ministère de la santé et de l’hygiène publique a servi de cadre, le 23 août dernier, à une conférence de presse organisée par le département à travers la direction nationale de la santé. Elle était conjointement animée par Dr Bouaré Saran Diakité, chef de division de la santé de reproduction, Dr Oumou Tall, ancien point focal de la méthode traditionnelle de la planification familiale et Dr Fatima Tall, chef de cellule adolescent jeune. L’objectif était d’imprégner les hommes de médias afin d’élargir le terrain de la sensibilisation et d’information des populations surtout les jeunes sur la bonne compréhension de l’usage des méthodes contraceptives au Mali. Elle visait aussi à livrer auprès des populations une explication claire et cohérente de la planification familiale. Cette conférence de presse intervient en prélude du lancement officiel de la campagne de la promotion de planification familiale pour la 13ème édition qui a eu lieu le 24 Aout 2017.
Dr Bouaré Saran Diakité, dans son allocution introductive, a remercié les hommes de médias qui avaient massivement effectué le déplacement. Pour elle, la sensibilisation et l’information sont les ingrédients incontournables pour mener à bien les défis de la planification familiale. C’est pour cela, dit elle, leur équipe de travail avec ses partenaires a préconisé de multiplier la communication autour de ce sujet aussi important dans le développement de notre pays.
Elle dira que la 13ème édition de la campagne de planning familial va mettre l’accent particulier sur la mobilisation des jeunes qui sont les couches plus concernées par cette politique gouvernementale. Pour Dr Bouaré Saran Diakité, la planification mérite d’être appuyée du fait qu’elle contribue beaucoup d’apport au développement sanitaire et socio-économique.
Elle a déclaré que dans la sous région le taux prévalence de la planification au Mali est le plus faible avec un pourcentage de 10% contre 18 voire 23% dans certains pays voisins. Toute chose, selon elle, qui pèse énormément sur le dividende démographique. Pour elle, la réussite de cette politique de planification permettra de lutter farouchement contre la pauvreté avec ses avantages comme l’espacement des naissances, le contrôle adéquat du flux des grosses non désirées.
Concluant son intervention, elle a exhorté les jeunes à se mettre dans les dynamiques de l’usage formel des méthodes contraceptives avant de demander à la presse de les aider à relever le défi. Dr Tall Oumou Kéita, Dr Fadima Tall et Rokia Sacko emboitant les mêmes pas, ont tous remercié les journalistes avant de déterminer les conditions requises pour la réussite de la planification. Ils ont largement évoqué les conséquences liées à la non- planification.
Pour eux, la planification permet de minimiser le taux de prévalence des grossesses non désirées. Surtout disent- elles, les filles des petites classes de l’enseignement fondamental tombent dans la rupture par méconnaissance de leur cycle menstruel. Ces filles innocentes sont victimes de la déperdition ou abandon précoce scolaire, ont –elles déclaré.
Donc, elles ont précisé que ces problèmes ou obstacles peuvent être surmontés par la volonté commune des uns et des autres. Pour eux, les jeunes doivent être mieux orientés dans l’approche de l’usage des méthodes contraceptives par la simple voix de sensibilisation et d’information accentuée dans toutes les localités. C’est pour cela, disent-elles, les campagnes de promotion de la planification se focalisent beaucoup cette année autour des jeunes. Dans leur intervention, elles ont loué énormément le concours de la presse pour aller plus vite vers l’objectif.
Elles ont laissé entendre que le Mali fait partie des pays où le taux de prévalence contraceptive est l’un des plus faibles de la sous région voire dans le Monde. Pour ce faire, elles exhortent les populations surtout les jeunes à aider le Mali à aller vers les objectifs du millénaire pour le développement. A leurs dires cela va réduire la mortalité maternelle et néonatale.
Concluant leur intervention, les intervenantes ont renouvelé leur confiance en fondant tout leur espoir sur la presse d’accroitre la campagne de la planification familiale pour un succès total au Mali. « La sensibilisation continue des jeunes est le seul moyen possible et efficace pour relever le défi de la planification familiale », en conclusion de cette conférence de presse.
Sayon Sangaré
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