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Tabaski : Le marché de moutons et des habits au cœur de la surenchère
Publié le lundi 25 septembre 2017  |  la relance
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A cette veille de Tabaski au Mali, les produits des denrées montent en flèche. La fête de tabaski est, en général, une période de forte demande du mouton. La conjecture économique difficile à surmonter répercute sur l’accès de plusieurs familles au mouton de la fête. Le marché inondé des moutons et des habits pour la fête fait l’objet de la surenchère.
A l’heure où nous sommes les moutons sont plus chers que l’or ou encore du diamant. Il n’existe nullement un prix coordonné et supervisé par les autorités maliennes malgré l’existence d’un marché pour la vente promotionnelle dont les tarifs sont en accord fixé avec le gouvernement. Pourtant, il existe bel et bien une commission régulatrice des prix. La surenchère s’explique par le manque de volonté politique du prix en la matière.
En tout cas, la réponse de cette question interpelle toutes les parties prenantes de cette surenchère des prix des produits consommables en général et celui des moutons en particulier. Les responsabilités de ce phénomène se partagent volontairement entre les acteurs du marché malien. Pour expliquer largement ce problème, trois aspects s’imposent.
En premier lieu, les commerçants quelque que soit les conditions de ravitaillement à l’intérieur du pays ne vont pas s’adonner aux normes pour cadrer le respect stricte d’un prix universel abordable pour les consommateurs. Cela explique tout simplement que les commerçants de bétail ne reçoivent pas à temps un regard des autorités pour maintenir le cap de suivi.
Deuxièmement les consommateurs sont trop passifs à tel point qu’ils sont victimes du silence coupable des autorités. Les prix sont inaccessibles moins deux jours devant le silence populaire. Ce qui dénote la passivité de l’association des consommateurs.
Par négligence des consommateurs, ils contribuent d’une part à la consolidation de la surenchère. On attend qu’il devienne inaccessible pour envisager les résolutions qui seront évidemment inefficaces. Sinon le constat de tous les maliens est que le marché des moutons connait une parfaite irrégularité cette année. Les moutons sont très chers. Et seuls les nantis peuvent joindre les deux bouts dans cette affaire.
Karim Koné
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