L’ancien président de l’Assemblée nationale, le l’professeur Ali Nouhou Diallo n’est pas près de déroger à ses principes et continue de résister à toutes les récriminations que lui attire constamment sa posture inflexible. Convaincu que le passage d’Ebola doit laisser des traces positives, il profite pour enseigner la prévention de toutes les autres maladies manu-portées c’est à dire transmissibles par le contact avec les mains d’autrui. C’est l’exemple que ce spécialiste de la question voudrait donner en prolongeant le refus de tendre ou de serrer la main aux concitoyens même après Ebola. Il préfère croiser les bras et faire un signe de la tête pour saluer, même quand l’ancien président du Parlement de la Cedeao est invité aux grandes cérémonies de portée nationale grâce aux qualités que lui confèrent ses fonctions antérieures de président d’institution. Et même la main tendue du président de la République, à l’ occasion des protocoles d’usage, ne lui fait pas changer de posture. Le commun des mortels a beau être scandalisé, le professeur en médecine demeure fidèle au principe qu’il est préférable de prévenir le ravage des maladies infectieuses que de faire face à leurs conséquences.