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Regain d’attaques terroristes au Mali: De Kidal à Koulikoro, les terroristes maintiennent la pression
Publié le mardi 26 septembre 2017  |  Le Républicain
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© Autre presse par DR
Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013.
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Les terroristes continuent de semer la terreur au Mali où les assassinats, les rackets et les enlèvements se multiplient. La semaine dernière, au moins, quatre attaques terroristes ont été perpétrées sur le territoire malien. Ainsi de Kidal à Koulikoro, en passant par Gao, les terroristes maintiennent une pression ensanglantée malgré la signature, il y a plus de deux ans de cela, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Retour sur une semaine éprouvante pour les forces armées engagées dans la résolution de la crise au Mali.

Les terroristes multiplient les attentats terroristes au Mali, avec au moins, quatre attaques la semaine dernière. Dans la nuit du 24 au 25 septembre, la gendarmerie du village de Mourdiah, dans le cercle de Nara, région de Koulikoro, a été attaquée par des individus lourdement armés. Selon des sources locales, c’est vers 23 heures que des terroristes munis de lance-roquette ont pris d’assaut la gendarmerie de cette petite localité du Mali.

Ne rencontrant aucune résistance car les gendarmes ayant fuit, les terroristes ont brulé la gendarmerie. Après deux heures d’occupation des lieux, ils se sont retirés du village en emportant le véhicule de la gendarmerie et des armes. Le bilan matériel, après l’attaque, est très lourd. Le dimanche 24 septembre, à Kobe, localité située à 35 km de Gao, un véhicule des casques bleus a heurté un IED.

Trois casques bleus du Bangladesh ont été tués et cinq autres gravement blessés dans l’attaque, selon la Minusma. « Le Secrétaire général réaffirme la détermination des Nations Unies à appuyer les efforts pour rétablir une paix et une sécurité durables au Mali. Il exhorte le Gouvernement et les groupes armés signataires à accélérer la mise en œuvre de l’accord de manière à isoler les groupes terroristes et autres entités déterminées à saper le processus de paix et de réconciliation », a indiqué, après l’attaque, Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies.

Plutôt dans la semaine, le mercredi 20 septembre, un militaire malien est mort lors de l’embuscade contre un convoi de l’armée malienne à 55 km de Ménaka. Ce même jour, le camp de la Minusma, basé à Kidal, a été attaqué à l’arme lourde. L’attaque complexe a fait un blessé parmi ses Casques bleus, indique le communiqué de la Minusma.

Malgré la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali les 15 mai et 20 juin 2015, l’insécurité règne dans plusieurs localités du pays. A la tribune de l’ONU, lors de la 72eme assemblée générale des Nations Unies, Ibrahim Boubacar Kéïta, président de la République du Mali et non moins président en exercice du G5 Sahel, reconnaissait que la détérioration de la situation sécuritaire au Mali a eu un impact négatif sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. « L’insécurité au Mali et au Sahel constitue une source de grande préoccupation pour mon pays et pour nos voisins. Cette situation représente, à tous égards, une menace réelle pour la paix et la sécurité internationales. Elle est marquée par le terrorisme, l’extrémisme violent et autres formes de crime transnational organisé, y compris les trafics de drogues, d’armes, de personnes... », selon IBK.

Madiassa Kaba Diakité
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