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CNJ dans la tourmente : Le Ministre Amadou Koïta interpellé
Publié le mardi 26 septembre 2017  |  Le Combat
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© aBamako.com par Momo
Visite de terrain du ministre Amadou Koïta
Bamako, le 28 juillet 2016 Le Ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne Amadou Koïta a rendu une visite de courtoisie aux structures relevant de son département.
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La très brulante crise qui secoue fortement le navire CNJ perdure depuis trois mois et risque de le conduire vers un enfoncement total. Jusque là, aucune solution de sortie de crise n’a été proposée par le Département de tutelle.

Concernant la crise sévissant à la tête du Conseil national des jeunes (CNJ) du Mali, toutes les rencontres organisées avec les différents protagonistes sous l’égide de la Direction nationale de la jeunesse sont vouées à l’échec. Les parties adverses ont toutes évoqué la nécessité de tenir le Congrès extraordinaire comme prévu dans les textes statutaires et règlementaires régissant le conseil. Mais le dernier mot qui doit venir du Chef du Département de tutelle, le Ministre Amadou Koïta, se fait toujours attendre. Un retard qui suscite d’assez d’interrogations et de soupçons du côté de la jeunesse, majoritairement frustrée.

Juste, au moment où nous mettions sous presse, il nous a été signalé de la mise en place d’une commission en toute discrétion. Selon l’alerte reçue, la rencontre s’est déroulée clandestinement entre les quatre murs de la Direction nationale de la jeunesse sans l’implication des personnes concernées, une commission qui serait dirigée par Mohamed Macky Bah de l’UJMMA. La question que l’on se pose est de savoir que vient faire Macky Bah dans cette affaire ? Suite à nos renseignements, il ressort que Drissa Guindo, Secrétaire Général du Département de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne gère des choses avec le premier Responsable de ladite commission. A cela, s’ajoute l’existence d’un autre lien privé entre Macky Bah et le premier Vice-président de l’instance juvénile. Donc, des voix commencent à se faire entendre pour avertir qu’ici rien n’est gratuit schématiquement. Macky Bah étant le coopérant très proche du Secrétaire Général du Département de tutelle joue de son influence auprès de lui pour demander un consensus au tour de Satigui Sidibé et au lieu de convoquer un congrès en bonne et due forme. «Surtout que Satigui Sidibé est désavoué par une tendance de ses camarades», nous révèle une source proche du dossier.

Par ailleurs, pour d’autres observateurs avertis, on se demande ce que les Religieux ont trouvé à dire dans cette crise ; si ce n’est pour sauver la tête d’un Homme dont la crédibilité est contestée. Car, le poulain que Macky Bah compte sauver serait dans les collimateurs de la justice suite à une plainte de détournement des fonds destinés à former la jeunesse malienne.

Pourtant, le Chef du Département de tutelle, a toujours promis d’observer une stricte neutralité dans la gestion de ce dossier hautement sensible. Mais, pour l’instant, ce comportement laisse à douter de la bonne foi du Ministre Amadou Koïta en personne. Car, selon d’autres sources, il a demandé à un membre du comité exécutif de tout mettre en œuvre pour éviter la tenue du Congrès extraordinaire en vue. A quoi joue le Ministre réellement dans cette affaire?

Le Directeur national de la jeunesse, lors d’une rencontre, avec une des parties, avait révélé que le Procureur de la République avait bel et bien émis un mandat de dépôt contre le 1er Vice-président du CNJ. Une décision de justice qui n’aurait pas pu être exécutée suite à l’implication du Ministre de la Jeunesse auprès de son homologue Garde des Sceaux. Que veut-on éviter dans cette affaire de détournement des fonds du CNJ au point d’empêcher la justice à faire son travail ?

Donc, le Ministre Amadou Koïta est interpellé, puisque tout porte à croire qu’il n’a pas pu rester neutre dans cette crise. L’Etat est le premier partenaire technique et financier du CNJ Mali. À ce titre, il a droit de regard et même un droit de veto à exécuter dans les règles de l’art. Mais cela doit se faire sans parti pris.

Affaire à suivre !

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