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10ème réunion du conseil de convergence de la CEDEAO : Une surveillance plus accrue pour aller à la monnaie unique
Publié le mercredi 27 septembre 2017  |  Le Républicain
10è
© aBamako.com par A S
10è réunion statutaire du Conseil d`Administration du Conseil de Convergence du Programme de Coopération Monétaire de la CEDEAO
La 10è réunion statutaire du Conseil d`Administration du Conseil de Convergence du Programme de Coopération Monétaire de la CEDEAO a eu lieu le 14 Septembre 2017 à l`Hôtel Salam.
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Après la rencontre des experts du comité technique chargé des politiques macro-économiques de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CDEAO) les 11, 12 et 13 septembre 2017, la 10ème réunion statutaire du conseil de convergence du programme de la coopération Monétaire de la Cedeao, composé des ministres des finances, des gouverneurs des banques des Etats membres, des organisations et institutions régionales impliquées dans le programme de coopération monétaire Ouest africaine, s’est tenue le 14 septembre 2017, à l’Hôtel Salam de Bamako.

Cette réunion s’est ouverte sous la présidence du Ministre de l’Economie et des Finances du Mali, Dr Boubou Cissé, en présence du président de la Commission de la Cedeao, Marcel A. de Souza. La rencontre a été consacrée d’une part, à l’examen des performances macroéconomiques des Etats membres au titre de l’année 2016, à l’étude de la situation de la convergence des économies, et à la l’analyse des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la feuille de route du programme de la monnaie unique de la Cedeao. D’autre part, elle s’est penchée aussi sur le rapport de la 50ème session du comité des gouverneurs des banques centrales de l’Agences monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Amao), et sur celui du Comité technique chargé des politiques macroéconomiques. En somme, d’examiner les recommandations proposées par le comité technique chargé des politiques macroéconomiques pour la réaliser de l’objectif commun: une Cedeao plus prospère, plus pacifique et où chaque citoyen pourra librement s’y mouvoir.

Cette réunion, dit Marcel A. de Souza, se déroule dans un contexte marqué par la reprise économique mondiale et sous régionale après une année 2016 difficile. Dans ce contexte, dit-il, le taux de croissance réel du PIB de la Cedeao s’est établi à 0,2% en 2016 contre une progression de 3,3% en 2015 et 6,1% en 2014. «Un important ralentissement de l’activité de la région ouest en rapport avec la forte baisse du taux de croissance (-1,5%) du PIB réel du Nigéria, première économie de la région, du prix du Cacao, du coton aussi. Grâce aux efforts, ajoute-t-il, les perspectives économiques de la Cedeao en 2017 connaîtront une légère embellie avec un taux de croissance attendu qui se situerait à 2,2%. «Ce sera difficile d’aller vers la monnaie unique de la région. Mais nous devons y aller vers cette réforme monétaire mais sans précipitation.

Nous devons multiplier nos efforts pour y arriver», insiste Marcel A. de Souza. «La problématique de la stabilité macroéconomique est au centre de tous les débats. Les objectifs de croissance et de stabilité fixés depuis plusieurs années restent non atteints à cause souvent des chocs exogènes que subissent nos économiques aggravés par une crise sécuritaire aux multiples facettes. Cet état de fait met à dures épreuves nos finances publiques avec de moins de ressources affectées à l’exécution des grands travaux nécessaires pour la croissance, le développement et la lutte contre la pauvreté.

Ensuite, le niveau d’endettement de nos Etats et la souténabilité de nos dépenses de développement restent jusque là de réelles préoccupations. C’est pourquoi concernant la création de la monnaie unique, je salue ici Task Force présidentielle mise en place pour appuyer des chefs d’Etat désignés par leurs pairs pour superviser le processus de création de la monnaie. Il nous faut réaliser les objectifs que nous nous sommes assignés, poser les vraies diagnostics, sans complaisance et établir les faiblesses pour les juguler », a déclaré avec détermination le Dr Boubou Cissé.

Hadama B. Fofana
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