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"SAUVONS LE CNJ-MALI" : Des jeunes proposent le coup balai salvateur sur leur faîtière
Publié le mercredi 27 septembre 2017  |  La lettre du Mali
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Vendredi, le 22 Septembre 2017, au Carrefour des jeunes de Bamako, un mouvement des jeunes de toutes les couches sociales du Mali a vu le jour. Sa dénomination : "Sauvons le CNJ-Mali". Il s’agit de faire changer de comportement, de mentalité et d’hommes au sein et aux alentours du CNJ-Mali.
"Sauvons le CNJ-Mali" est un mouvement pour normaliser la situation chaotique dans laquelle se trouve aujourd’hui le Conseil national de la jeunesse (CNJ-Mali). Cette situation ne pourra aucunement permettre à la structure faitière de jeunesse malienne de faire face à sa mission. Les difficultés auxquelles est confronté le CNJ-Mali sont d’ordre structurel, de tripatouillage d’âge et de malversation financière. La crise a débuté avec le renouvellement des instances en 2016, pendant lequel il y a eu mort d’homme.

Comme si cela ne suffisait pas, on en a rajouté avec le maintien forcé et illégal du bureau démissionnaire dont certains membres sont trop âgés pour être membres du CNJ, ainsi que le détournement de fonds destinés à la jeunesse malienne comme les fonds Peace Building Found (PBF) d’un montant de 250 millions de F CFA, octroyés par les Nations unies via le Pnud, une de ses institutions spécialisées.

Depuis la démission de Mohamed Salia Touré, élu président du bureau exécutif avec une liste à Bandiagara, le CNJ-Mali se trouve en situation de quête d’organe dirigeant et exécutif. Cependant, les autorités maliennes, à travers le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, cherchent à maintenir le bureau exécutif démissionnaire de Mohamed Salia Touré avec à sa tête son 1er vice-président Souleymane Satigui Sidibé, âgé de plus de 35 ans et cité dans la malversation financière au sein du CNJ-Mali.

"Un festival de brigands" ?
Pourquoi les autorités maliennes, qui doivent jouer l’impartialité dans cette situation, veulent favoriser l’illégalité et l’illégitimité ? Est-ce que le ministre soutient le vice-président du bureau exécutif démissionnaire du CNJ-Mali, qui se croit président par intérim, parce qu’il est soudoyé par ce dernier avec les fonds PBF ?

Ensuite les fonds PBF sont des fonds octroyés par le Pnud suite à un appel d’offres lancé qui a vu la sélection du CNJ-Mali avec deux autres organisations de la société civile ; à savoir : l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMMA) et la Plateforme "Nous sommes un peuple" pour recevoir la somme de 250 millions de F CFA sur 900 millions de F CFA destinés à renforcer la cohésion sociale au Mali.

La somme reçue par le CNJ-Mali est prévue pour des activités de renforcement des capacités dans toutes les régions du pays avec des jeunes dans le sens de la cohésion sociale. Le premier virement de 45 millions de F CFA s’est fait le 20 juin 2017 après la démission de Mohamed Salia Touré le 15 juin. L’utilisation de ces fonds a été faite par le bureau exécutif démissionnaire du CNJ-Mali, conduit par Souleymane Satigui Sidibé, autoproclamé président par intérim. Au jour d’aujourd’hui, aucun jeune Malien ne sait dans quel secteur est utilisée la dite somme.

Pour pallier les difficultés ci-expliquées, selon Souleymane Touré, président de ce mouvement "Sauvons le CNJ-Mali" se fixe deux objectifs majeurs. D’une part, il compte mener des activités et actions dans l’objectif de libérer le CNJ-Mali du joug des hommes politiques et des jeunes leaders incompétents et corrompus en amenant qui de droit à organiser le congrès avant la fin de l’année 2017. D’autre part, "Sauvons le CNJ-Mali" exigera de Souleymane Satigui Sidibé l’audit des fonds PBF.

Abdou Latif
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