L’intervention militaire française au Mali, l'opération Serval, a été entamée il y a trois mois, le 11 janvier. Cette semaine, la France a retiré ses premières troupes du Mali – une centaine d’hommes sur les 4 000 soldats français engagés – mais les opérations militaires françaises se poursuivent, comme l'a confirmé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Trois mois après le début de la guerre au Mali, et conformément à la promesse du président français, François Hollande, qui avait annoncé un début de retrait des troupes françaises avant la fin avril, une première centaine de parachutistes français a quitté le nord du pays.
De son côté, le ministre français de la Défense a précisé que le désengagement – qui se poursuivra dans les semaines et les mois qui viennent – sera « progressif, sécurisé et pragmatique ». S'exprimant devant les députés, lors de la séance des questions au gouvernement, Jean-Yves Le Drian a par ailleurs ajouté qu’il subsistera au Mali une force de mille militaires – une force permanente – pour lutter contre le terrorisme.
Opération Serval : bilan humain et matériel
Au total, ce sont 400 jihadistes qui ont été tués, soit un quart des effectifs, selon des informations recueillies par RFI. L’élimination d’un seul chef - Abou Zeïd – a été confirmée. L’armée française assure avoir fait 26 prisonniers, dont 8 mineurs qui ont été remis à l’Unicef. Depuis le début de l’opération Serval, on compte, au total – en incluant les jihadistes capturés par les Maliens – une centaine de prisonniers.... suite de l'article sur RFI