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Tension éleveurs-cultivateurs dans le cercle de Yanfolila : La FEBEVIM menace d’aller en grève mardi prochain
Publié le vendredi 29 septembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© AFP par HABIBOU KOUYATE
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Après avoir alerté sans succès les autorités maliennes sur le climat tendu qui prévaut entre éleveurs et cultivateurs dans le cercle de Yanfolila, la Fédération des groupements interprofessionnels du bétail et de la viande du Mali (FEBEVIM) menace de fermer boutiques à partir du mardi prochain, c’est-à-dire fermer, « tous les parcs à bétails sur toute l’étendue du territoire si les plus autorités ne s’impliquent pas dans la résolution de ce conflit d’ici le lundi ».

La Fédération des groupements interprofessionnels du bétail et de la viande du Mali est désormais sur le pied de guerre. Elle projette d’observer « un arrêt de travail à partir de ce mardi si les autorités ne s’impliquent pas pour mettre fin au conflit en cours entre éleveurs et agriculteurs dans le cercle de Yanfolila plus précisément dans l’arrondissement de Flamana ». Ainsi en a décidé hier jeudi l’assemblée générale de la FEBEVIM qui s’est réunie au parc à bétail de Niamana. Cette assemblée générale qui a réuni des éleveurs venus de Bamako et de l’intérieur du pays, a été une occasion pour les participants de partager les difficultés auxquelles ils font face dans le cercle de Yanfolila.



A la fin de l’assemblée, la FEBEVIM a constaté que les éleveurs de la troisième région, les bergers et leurs bêtes sont victimes de violences, de raquettes et d’exactions de tout genre de la part des agents des eaux et forêts de Kalana et de certaines autorités et populations. Conséquences, les transhumants continuent à subir des dégâts matériels et moraux.

Malgré ce constat, Aboubacar Bah, président de la FEBEVIM et non moins député à l’Assemblée nationale, a indiqué que son organisation reste disposée à rencontrer les autorités d’ici le lundi après quelques tentatives infructueuses.

En tout cas, « le mot d’ordre de la FEBEVIM a été d’approcher les autorités pour ensuite déclencher une grève générale le mardi si un terrain d’entente n’était pas trouvé ».

Expliquant les conséquences d’une telle grève, le président de la FEBEVIM dira qu’elle va consister à fermer tous les parcs à bétails communément appelés Grabals.

Barou
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