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Présidentielle de 2018 : Des candidats fantaisistes à l’assaut de Koulouba ?
Publié le lundi 2 octobre 2017  |  L'Observatoire
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© Autre presse par DR
Le maire de Sikasso (sud), Kalifa Sanogo
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La Présidentielle de 2018 qui pointe à l’horizon suscite des convoitises de toutes sortes chez les Maliens. Ceux qui trainent des casseroles aussi se déclarent candidats. Il y en a qui viennent des partis politiques et d’autres qui sont issus des associations. Le point commun à tous est leur déclaration de candidature au compte de leurs formations respectives.
Si, du côté du parti au pouvoir, l’heure est à la sérénité, force est de savoir que chez certaines formations politiques, on assiste à des levées de bouclier. Des Hommes veulent nager à contre-courant en se portant candidats sans se référer à leurs partis politiques respectifs.



C’est le cas à l’Adema/PASJ, parti membre de la Mouvance présidentielle, où on enregistre des candidats à la candidature du parti. Cela sans l’aval du Comité Exécutif du parti en question. L’exemple le plus récent a été donné par le Maire de Sikasso et ancien PDG de la CMDT. Il s’agit de Kalifa Sanogo. Une décision qualifiée d’unilatérale par le Comité Exécutif de l’Adema qui a aussitôt fait parvenir un communiqué affirmant la candidature de l’édile de Sikasso n’engage nullement le parti. Comme pour dire que Kalifa Sanogo n’a agi qu’à son propre compte et non au nom du parti.

A l’image de Kalifa, d’autres veulent se porter candidats. Ces prétendants, qui sont pour la plupart des inconnus sur la scène politique nationale, veulent se donner en spectacle. Car, ils n’ont rien à leur compteur afin de convaincre les Maliens à accepter leur candidature, encore moins les amener à voter pour eux.

Des candidatures qualifiées de fantaisistes par des observateurs de la scène politique nationale.

Ces observateurs voient en ces candidats des gens qui ne veulent que se faire voir et non de vrais prétendants au fauteuil présidentiel.



Pour sa part, le Pouvoir garde le profil bas et travaille pour honorer ses engagements vis- à-vis des populations maliennes de qui il détient sa légitimité. C’est à ce seul Peuple qu’il doit rendre compte de ses réalisations. Quant aux candidats déclarés, ils ont du mal à expliquer leur candidature ; car, ils sont inconnus des populations. Ce qui nous amène à se poser les questions de savoir pourquoi de telles candidatures? Quel message ont-ils à délivrer à leurs électeurs pendant les campagnes ?

Ce sont là des questions que se posent les observateurs de la scène politique à l’annonce de ces candidatures dites fantaisistes.

En tout état de cause, le Peuple saura décider le moment venu. Car, une présidentielle se prépare mais ne s’improvise pas. Pour prétendre au poste de Président de la République, le ou la candidat (e) doit être, au moins, un Homme connu. Autrement dit, un prétendant sérieux à la magistrature suprême d’une nation doit être, au moins, un Homme ayant le sens élevé de l’Etat et ayant posé des actes concrets. Mais, pour le moment, tel n’est pas le cas chez ces candidats fantaisistes.

IBK qui est au pouvoir depuis septembre 2013 était déjà connu de ses compatriotes pour avoir occupé de hautes fonctions administratives, politiques et diplomatiques sous les régimes successifs d’Alpha Oumar Konaré et d’ATT.

Son élection à la Présidence de la République du Mali a été le couronnement de sa lutte pour l’avènement de l’ère démocratique dans ce pays. En plus de ces qualités reconnues en lui par les autres, IBK est qualifié d’Homme de patience. N’a-t-on pas dit qu’on a confisqué sa victoire lors de la présidentielle de 2002 remportée par ATT. Dix ans après, il vient occuper le fauteuil présidentiel par la manière la plus démocratique. Car, élu avec un score fleuve de près de 78% lors de la présidentielle d’août 2013. Et, depuis qu’il est au pouvoir, il est en train de respecter tous ses engagements vis-à-vis des populations maliennes.

Pour le moment, l’Homme est préoccupé par la fin de son quinquennat comme pour dire qu’il se fie à la volonté divine par rapport à une nouvelle candidature en 2018. Parole d’un Croyant sincère !



Ambaba de Dissongo
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