Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS


Accueil
News
Politique
Article



Dernières dépêches


Comment

Politique

Le président malien Dioncounda Traoré va prolonger son séjour en France (entourage)
Publié le dimanche 3 juin 2012   |  AFP


Le
© AFP
Le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, a été reçu mercredi en fin de journée à Abidjan par le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l`organisation ouest-africaine (Cédéao)


Vos outils
height=28

PARTAGEZ


BAMAKO - Le président malien de transition Dioncounda
Traoré va prolonger son séjour en France, où il s'est rendu pour des examens
médicaux deux jours après avoir été agressé par des manifestants à Bamako, a
indiqué dimanche à l'AFP son entourage.
"Dioncounda Traoré va prolonger son séjour à Paris pour se rétablir, pour
se réarmer moralement, et pour que se mette en place le dispositif de sécurité
pour le protéger à Bamako" à son retour, a affirmé un de ses proches dans la
capitale française, sans être en mesure de préciser de date.
"Au début, on pensait que le retour à Bamako serait rapide. Mais
finalement, il faut qu'il prenne le temps d'être prêt pour le retour. Ce n'est
pas encore le cas", a affirmé cette source jointe depuis la capitale malienne.
Un conseiller de M. Traoré a également évoqué une prolongation du séjour
français du président de transition, sans non plus donner de délai. Selon lui,
"avant l'agression dont il a été victime, Dioncounda Traoré avait des
problèmes cardiaques. Il a besoin de repos, il a besoin de prendre le temps de
se rétablir".
Le 26 mai, son entourage avait indiqué à l'AFP que le "bilan médical"
réalisé dans un hôpital parisien montrait que "tout va bien" pour M. Traoré,
qui avait emménagé dans un hôtel.
Dioncounda Traoré avait quitté Bamako le 23 mai pour Paris, où il avait un
rendez-vous médical fixé de longue date, d'après les autorités maliennes et
son entourage. Ce déplacement a eu lieu deux jours après qu'il a été frappé et
blessé, sans lésion grave selon les premiers examens, par des manifestants.
Ces jeunes avaient manifesté à l'appel d'un collectif d'organisations
favorables au coup d'Etat militaire du 22 mars au Mali, et hostiles au
maintien au pouvoir de M. Traoré décidé par un accord conclu entre les
putschistes et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest
(Cédéao).
Au terme d'un intérim constitutionnel de 40 jours à la suite du putsch,
Dioncounda Traoré conduit depuis le 22 mai la transition pour une période d'un
an.
Le coup d'Etat a précipité la chute du nord du Mali, vaste et aride région,
aux mains de divers groupes armés dont des islamistes, aujourd'hui dominants
sur le terrain.

LIENS PROMOTIONNELS