La grève de 7 jours de la Section nationale des mines et des industries (Secnami) qui devrait débuter le 2 octobre a été suspendue samedi dernier par les responsables du syndicat. Elle menace de reprendre les hostilités si leurs doléances ne sont pas satisfaites.
Après l’observation d’une grève de 5 jours au début du mois de septembre, la Section nationale des mines et des industries avait annoncé une grève de 7 jours à partir de lundi dernier. Finalement, le mot d’ordre de grève a été levé par les responsables du syndicat. L’objectif de ce report, selon Fousseyni Touré, secrétaire général du Secnami, est de donner la chance aux négociations avec le département en charge des mines. “Nous sommes toujours près aux négociations. Le département de tutelle doit nous rencontrer d’ici la fin de la semaine. C’est pour cela que nous avons suspendu le mot d’ordre de grève. A l’issue de cette rencontre, si nos doléances ne sont pas prises en compte, nous allons poursuivre avec la grève “, a-t-il-affirmé.
Plusieurs doléances sont posées. Il s’agit, entre autres, de l’arrêt immédiat des licenciements avant la mise en application effective de l’accord de novembre, le respect des engagements consignés dans les différents procès-verbaux signés entre les partenaires, la mise en place des commissions nationales de fermeture dans les autres mines, l’ouverture des négociations sans délai pour l’élaboration des accords d’établissements, l’arrêt immédiat de l’utilisation abusive du personnel expatrié dans les sociétés minières et industrielles, les informations claires et précises sur le projet sulfureux de Sadiola.
Z.M.K
MINE DE SYAMA
Le personnel en grève à partir du 9 octobre
Le Comité syndical de la société minière de SYAMA projette une grève de 6 jours à partir du 9 octobre. Il exige, entre autres, l’annulation immédiate du licenciement des collègues du Bureau de Bamako ; le respect de l’accord du 14 novembre 2014 et le procès-verbal de conciliation du 8 juillet 2016 portant sur la mise en place du plan social ; l’augmentation des salaires ; l’augmentation de la prime de risque en conformité du statut des zones; une augmentation de salaires et de prime de risques à 200 % des Travailleurs au niveau de la mine Souterraine entre autres.