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Bilan de la mise en œuvre de l’accord de paix : Désaccord entre IBK et le patron de l’Onu
Publié le mercredi 4 octobre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© Présidence par DR
Le président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta a reçu en audience M. Antonio Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR)
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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dénonce l’absence de progrès politique au Mali pour appliquer l’accord de paix de 2015, liée selon lui à la recrudescence des violences dans ce pays, dans un rapport au Conseil de sécurité publié mardi. Une présentation qui contraste avec celle faite par le président de la République en septembre dernier devant l’Assemblée générale de l’Onu. A l’occasion, IBK a souligné les progrès accomplis par le gouvernement malien.
“Je suis profondément préoccupé par les développements récents au Mali, en particulier la reprise de violents affrontements entre les groupes armés signataires (de l’accord de 2015) et les turbulences politiques entourant le référendum constitutionnel”, souligne-t-il dans ce document.



“Malheureusement, presque aucun progrès n’a été réalisé dans l’application de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali”, ajoute-t-il. “Alors que le pays entre dans une période électorale intense, s’achevant avec une présidentielle en 2018, le soutien inébranlable et l’engagement des parties signataires en faveur du processus de paix sont des pré-requis pour éviter de descendre dans un cercle vicieux de violence et de chaos, compromettant l’avenir du Mali et ses chances d’une paix durable”, affirme Antonio Guterres.

Le secrétaire général de l’ONU regrette en particulier l’absence de progrès administratifs et institutionnels à Kidal (nord) et Tombouctou (centre), ce qui “envoie de mauvais messages”.

Antonio Guterres s’inquiète aussi dans son rapport “de la menace croissante” posée par des groupes terroristes à des pays voisins comme le Niger ou le Burkina Faso. A cet égard, “il appelle la communauté internationale à soutenir” la prise en charge régionale de la lutte contre le terrorisme, notamment via la création d’une force militaire conjointe à cinq pays du Sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad).

Cette force “peut aussi contribuer à un environnement propice pour la Minusma (force de l’Onu au Mali), afin qu’elle applique pleinement son mandat”, observe-t-il. “Le succès de la force conjointe et celui de la Minusma sont intrinsèquement liés aux progrès du processus de paix au Mali”, souligne-t-il. La force Minusma de l’ONU compte quelque 13.000 hommes au Mali. Reste que cette présentation du secrétaire général de l’Onu n’est pas totalement partagée par les autorités maliennes. En septembre, le président de la République a souligné les progrès réalisés par le gouvernement malien dans la mise en œuvre de l’accord de paix en dépit des difficultés.

Avec AFP

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