L’hôtel les « Colibris » de Bamako a servi de cadre récemment au lancement officiel et à la dédicace de deux livres. Le premier ouvrage est intitulé « Portons le Mali dans nos coeurs et dans nos esprits et non sur nos lèvres ». Le second est titré « J’en suis amoureux, mais je ne suis pas un kamalemba (dragueur) : importances et secrets de la culture générale ». Ces deux ouvrages viennent d’être publiés par Zégué dit Moussa Diarra, un jeune écrivain malien. Si la première publication est dédiée à l’écrivain Seydou Badian, la deuxième est préfacée par le journaliste et notre confère Salif Sanogo, conseiller à la communication de l’ambassade du Mali à Washington. « Portons le Mali dans nos coeurs et dans nos esprits et non sur nos lèvres » est un livre de 34 pages. Dans cette publication, Zégué dit Moussa Diarra pointe du doigt les maux qui assaillent l’essor de notre pays. Il met aussi à nu les fléaux qu’il faut endiguer aujourd’hui pour ne pas compromettre l’avenir du Mali dont il croit en sa capacité d’être un pays modèle, de référence sur tous les plans où il fera bon vivre. Mais cela, pense le jeune écrivain, passera d’abord et surtout par le vrai patriotisme.
Selon Zégué dit Moussa Diarra, sans le patriotisme il ne peut y avoir ni de développement, ni de normalité, ni de justice, ni d’exemplarité dans notre pays. La corruption ne rime pas avec le patriotisme et n’honore pas notre pays, a martelé l’écrivain. Le patriotisme, dira-t-il, devra être cultivé chez les enfants dès à bas âge. Il doit ensuite être manifesté dans les actes et comportements de chaque citoyen et non à travers des slogans et paroles en l’air, a insisté, Zégué dit Moussa Diarra. « Portons le Mali dans nos coeurs et dans nos esprits et non sur nos lèvres » est le 5è ouvrage du jeune écrivain.
« J’en suis amoureux, mais je ne suis pas un kamalemba: importances et secrets de la culture générale » est un livre de 81 pages. Quatrième oeuvre de l’écrivain, elle évoque des chapitres comme l’unique dans son genre, l’apport dans les études, le cardinal dans la vie professionnelle et courante, le secret de la culture générale. Le livre aborde aussi des sujets tels que les fabuleuses rencontres, la causerie sur le Mali, le riche contenu de la culture générale et la douloureuse séparation. Dans son roman, Zégué dit Moussa Diarra lance aussi des messages à ses frères et soeurs. L’auteur met aussi en exergue l’instruction et la culture générale. Il juge qu’il y a une nuance entre ces deux termes. Beaucoup de gens font la confusion entre les deux terminologies. On peut être instruit sans être cultivé ou être cultivé sans être instruit ou même instruit et cultivé, pense le jeune écrivain.
De son point de vue, l’instruction s’acquiert à l’école, alors que la culture générale se cherche chez nos vieilles personnes. La dignité, l’honneur, la connaissance de soi, l’humanisme, la droiture, le respect des droits et liberté de l’autre, la fidélité, le respect de la parole donnée, les actes posés, la patience, la tolérance, la fierté, la pitié sont des valeurs cardinales de l’homme, estime Zégué dit Moussa Diarra. A ces valeurs, s’ajoutent la foi en Dieu, la concertation, l’échange mutuel, le consensus, la bonne éducation, l’instruction, la culture générale, le refus à la trahison, le mensonge, la vérité, l’intégrité et l’honnêteté. « Portons le Mali dans nos coeurs et dans nos esprits et non sur nos lèvres » et « J’en suis amoureux, mais je ne suis pas un kamalemba : importances et secrets de la culture générale » sont deux ouvrages disponibles aux éditions « Korondougou SARL » aux prix unitaires de 5.000 Fcfa. Zégué dit Moussa Diarra est né en mai 1993 à Maréna (Cercle de Yélimané). Il a obtenu son baccalauréat en 2011 en série « Sciences exactes » au lycée « Michel Allaire » de Ségou. Ses études universitaires l’ont conduit à l’Université « Badji Mokhtar » d’Annaba (Algérie), où il obtiendra son DEUG en sciences et technologies, une licence en électronique et un Master en ingénierie et expertise des technologies et systèmes embarqués.