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Rentrée scolaire: Casse –tête pour les ménages
Publié le jeudi 5 octobre 2017  |  Le Républicain
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© aBamako.com par FS
Visite du chef de quartier de Daoudabougou dans les écoles publiques du quartier
Le chef de quartier de Daoudabougou Adama Sangaré a visité les écoles publiques du quartier, le 3 Octobre 2016 dans le cadre de la rentrée scolaire 2016-2017.
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Prévue pour le 2 octobre, la rentrée scolaire a été reportée au lundi 9 octobre 2017 par les autorités. Un ouf de soulagement pour les parents d’élève qui ont ainsi obtenu un petit sursis après les dépenses nombreuses qu’ils ont fait lors de la fête de mouton. Les acteurs de l’école, quand à eux, assurent que tout est presque fin prêt pour la rentrée des classes. Nous avons fait un tour dans certains établissements de la capitale. Nous avons fait aussi réagir des vendeurs de fournitures scolaires et des parents d’élèves sur les difficultés qu’ils rencontrent à quelques jours de la rentrée des classes.

Bientôt la rentrée scolaire. Parents d’élèves, élèves, enseignants, tous se préparent pour la nouvelle année 2017-2018 prévue pour le lundi 09 octobre. Au niveau des écoles, les inscriptions ont déjà commencées. Les centres d’Animation pédagogique (CAP) ainsi que les directeurs d’écoles s’activent dans la bonne préparation de cette rentrée. Les directeurs d’écoles sont les premiers concernés pour la rentrée. Ils sont en charge d’organiser les inscriptions à l’approche de la rentrée scolaire. Selon monsieur Samaké, le directeur du 1er cycle de l’école fondamentale FASO Kanu de Mangnambougou, CAP de Sogoniko, l’administration est en train de se préparer pour permettre une bonne rentrée scolaire. Mais le manque d’effectif constitue un problème à l’approche de cette rentrée. « Nous allons faire des réunions préparatoires. La première c’est avec le DCAP et la deuxième c’est avec nos collègues.

Nous sommes sur le point de nettoyer la cours et les classes. Et tous les documents de travail seront remis aux enseignants dès la rentrée pour commencer le travail. Toutes les listes seront affichées d’ici le 09 devant chaque classe pour permettre aux élèves de repérer facilement leurs classes. L’école donne aux élèves quelques fournitures scolaires et c’est aux parents d’élèves d’assurer le reste pour leurs enfants. Nous sommes confiants que toutes les conditions seront réunies d’ici la rentrée scolaire 2017-2018. Nous sommes confrontés cependant à un problème de recrutement.

Les parents ne viennent pas inscrire leurs enfants par manque de moyens », indique Samaké. Selon le proviseur Thierno Aboubacar Tall du complexe scolaire Cheick Anta Diop, pour cette nouvelle rentrée scolaire, les inscriptions ont déjà commencées depuis un certain temps et continues jusqu’à présent. « Les locaux et la cours du complexe ont été nettoyés. Le conseil est déjà tenu et tous les enseignants sont fins prêts au niveau du lycée comme au niveau du fondamental pour la reprise », dit-il. A l’en croire, toutes les conditions sont réunies pour la nouvelle année.

Tandis que les écoles publiques se préparent pour la nouvelle année, certaines structures privées d’enseignement secondaires ont déjà commencé. C’est le cas de l’école « Les Castors ». « L’année a déjà commencé chez nous. On ne peut pas laisser les autres écoles mais nous sommes obligés de faire face chaque année aux exigences de l’administration pour le respect des normes scolaires et pour le respect des cadences scolaires. On doit privilégier le respect, on doit privilégier le travail, on doit privilégier la justice et l’équité. Nous devons faire une innovation et faire en sorte que tous les enfants qui passent par-là soient bien plus préparer pour affronter les épreuves », selon, le Proviseur de l’école, Oumar Touré.

Casse tête pour les ménages
Pour les parents d’élèves, chaque rentrée scolaire rime avec dépense. Surtout qu’un petit mois a séparé cette année la rentrée et la Tabaski, une fête qui demande beaucoup de dépenses aux ménages. Adama Diarra, vendeur de « rideaux » au grand marché de Bamako, se transforme en vendeur de fournitures scolaires à l’approche de chaque rentrée scolaire. Il témoigne de la difficulté que certains parents peuvent avoir à l’approche de la rentrée scolaire.

« Je ne me plains pas trop par rapport à ce que je gagne. Mais, ce n’est pas toujours évident pour les parents d’élèves qui ont des difficultés en ce moment à cause de la mauvaise conjoncture et des dépenses effectuées lors de la Tabaski. Les affaires marchent tout doucement ». Drissa, libraire installé à Sébénicoro, est beaucoup plus pessimiste. Selon lui, à cause du manque des moyens, ses clients séquencent l’achat des fournitures scolaires de leurs enfants. « Cela peut se traduire par la pauvreté, vu l’état du pays auquel et les nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés. »

Rencontré au grand marché de Bamako au moment où il s’apprêtait à acheter des fournitures scolaires pour ses deux enfants, Moussa Bengaly reconnait qu’il n’y a pas de flambée des prix. Mais, ajoute-t-il, seulement « l’argent est devenu rare ces derniers temps, surtout avec toutes les dépenses familiales auxquelles les parents doivent faire face »
Alain Fané, Fatoumata Z. Coulibaly, stagiaires
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