En si peu de temps, l’armée malienne a été dotée d’une dizaine d’appareils de transports et de combat aériens. Les dernières acquisitions ont été réceptionnées mardi 3 septembre par le président IBK à la base 101 de Senou. Preuve que la grande muette prend de l’aile.
L’Armée malienne a été fortement désorganisée. Cela a été accentué par la rébellion armée de 2012 et l’occupation d’une partie du pays en deux pendant près deux ans. Ces crises successives ont détruit les infrastructures et matériels militaires, diminué la capacité opérationnelle de l’armée, affaibli la chaîne de commandement et altéré l’esprit de corps.
IBK, alors candidat à la présidentielle connaissant bien l’intérêt de l’aviation dans un pays comme le Mali promet d’essuyer les larmes de l’armée en la dotant de moyens capable de se défendre voir d’accomplir les missions a elle assignées.
Le Mali, vaste avec des frontières aussi que poreuses, aux milieux géographiques variés : désert, relief aride, zones de végétation…
A plusieurs reprises, les Famas sont la cible des terroristes. Contexte délétère qui favorise évidemment les achats d’armes. Elu président du Mali, IBK fait adopter une loi de programmation qui est censée réformer l’armée en la modernisant et en l’équipant de moyens logistiques aériens et terrestres performants.
Bamako se tourne notamment vers le Brésil et la France, la Chine, la Russie. Ainsi, lui commande-t-ils des matériels terrestres (véhicules blindés de combat, de fusils d’assaut mais aussi aériens).
4 années plus tard, la situation a bien changé. L’armée est dotée de moyens roulants jamais acquis, les premiers « nouveaux » hélicoptères de transport et de combat arrivent à Bamako sur financement du budget national. La grande muette sent le changement promis.
Formés dans les meilleures écoles de pilotage Russe et chinois…, les jeunes pilotes maliens ont désormais la possibilité de poursuivre et frapper plus loin et plus vite l’ennemi.
L’armée handicapée par de moyens de détection de l’ennemi, pourraient assurer une couverture à minima de troupes engagées contre les terroristes avec les hélicoptères acquis.
Pour le chef suprême des armées, l’acquisition d’hélicoptères pour les Famas n’est pas un luxe « Il permettrait une projection rapide des hommes sur le terrain… ».
IBK a tout le temps exprimé sa totale dédicace à faire en sorte que « l’armée redevienne non seulement ce qu’elle fut mais meilleure encore que quand elle était portée par des hommes comme le général Abdoulaye Soumaré….». Après les hélicoptères, M le président, l’armée malienne est en attente de ses premiers Mig.