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ABN: Les raisons d’une Charte de l’eau expliquées aux hommes de média
Publié le jeudi 5 octobre 2017  |  Le 22 Septembre
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Un atelier de formation, d’information et de sensibilisation des hommes de médias sur les dispositions contenues dans la Charte de l’eau et de ses annexes se tient depuis hier à la Maison du Partenariat en face de l’ENSUP. Organisée par la structure locale de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), grâce à l’appui financier de son bras, l’Unité de gestion du PCA-GIRE, la cérémonie d’ouverture de cette session de formation était présidée par le représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau, Boubacar Sanogo. Elle s’est déroulée en présence du présentant du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et de Développement durable et Mme Doucouré Fatoumata Wagué du côté du partenaire financier.
Ces trois jours seront mis à profit pour échanger avec plus d’une vingtaine de journalistes issus de différents canaux de transmission de l’information. Il s’agira : d’une présentation de la charte de l’eau ; une présentation de l’annexe 1, portant sur la protection de l’environnement ; l’état de la mise en œuvre de ladite charte. Et enfin, il sera question de la validation des messages destinés pour publication dans la presse écrite et pour diffusion à la radio et télévision.



Après un bref rappel du contexte de cette session de formation, Boubacar Sanogo dira que l’élaboration de cette charte est l’aboutissement de la vision partagée et l’adoption du Plan d’action et de développement durable (PADD) du Bassin du Niger. Donc, elle est un instrument consensuel de coopération entre les Etats membres de l’ABN pour une gestion concertée et durable des ressources en eau du Bassin du Niger.

Entrée en vigueur le 19 juillet 2010, cette Charte doit connaitre son application. Cela, selon le représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau, permettra aux usagers de cet espace géographique en commun de protéger nos ressources en eau contre les diverses agressions et pollutions, qui sont aujourd’hui pour la plupart le fait des opérateurs économiques. Il s’agit notamment de celles liées à l’orpaillage qu’il soit traditionnel, moderne ou par dragage. S’agissant des activités de dragage, elles ont un impact négatif sur l’approvisionnement en eau des villes, sur l’abreuvement du bétail, sur les ressources halieutiques, sur la production agricole et sur la santé humaine et animale dira Boubacar Sanogo.

Pour rappel, la Charte de l’eau du Bassin du Niger, est la traduction juridique de la vision partagée et de la Déclaration de Paris du 27 avril 2004 qui avaient été portées sur les principes de gestion et de bonne gouvernance pour un développement durable et partagé du Bassin du Niger. De même, elle traduit la volonté des Etats membres de l’ABN d’assurer une solidarité dans la gestion des ressources en eau partagées conformément aux principes du développement durable. Fort de la nécessité de préserver ce bien commun en partage, la structure focale de l’ABN et son partenaire financier ont décidé de conjuguer ensemble leurs efforts par l’organisation d’une série d’activités de sensibilisation.

Notons qu’après sa ratification, il est nécessaire d’avoir une mobilisation de tous autour de cette charte dira le coordinateur du point focal Djibrila Maïga.

Diakalia M Dembélé
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