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L’Indicateur Renouveau N° 1470 du 12/4/2013

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Travail des enfants dans l’orpaillage au Mali : Les autorités contestent le rapport de HRW
Publié le vendredi 12 avril 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par A S
Conférence de presse sur l`orpaillage au Mali.
Bamako, le 10 avril 2013 à la maison de la presse. Le ministère des mines , par l`entremise du colonel Alaye Diakité, a animé une conférence de presse sur l`orpaillage au Mali


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Cette organisation non gouvernementale (ONG) avait élaboré un rapport en 2010 dans lequel elle dénonçait le travail des enfants dans l’orpaillage au Mali et pire, que ceux-ci utiliseraient le mercure. L’Etat malien a dépêché une mission sur le terrain pour vérification avant d’apporter une réponse cinglante au grotesque mensonge.
« Aucun enfant malien ne travaille dans les milieux orpaillage a fortiori utilise le mercure, contrairement à ce que l’ONG international Human Rights Watch (HRW) a déclaré dans un rapport publié en 2010 sur des sites d’orpaillage au Mali », a expliqué le mercredi 10 avril 2013 le colonel-major Allaye Diakité, haut fonctionnaire de défense au ministère des Mines lors d’une conférence de presse à la suite de la mission qu’il avait conduite entre fin 2011, début 2013 sur des sites d’orpaillage.
La mission qui s’est déroulée précisément du 22 décembre 2011 au 8 février 2012 sur 16 sites d’orpaillage du Mali, suite à la publication d’un rapport de Human Rights Watch faisant état du travail des enfants dans les placers (sites d’orpaillage). Outre des responsables du département des Mines, la mission comprenait des membres des départements de l’Administration territoriale, la Justice, la Promotion de la famille, de la Femme et de l’Enfant, du Travail de la Fonction publique, du Développement social, de la direction nationale de la géologie et des mines (DNGM), de l’Unicef, de l’AMDH, etc.
»Certes, la présence des enfants est effective sur les sites d’orpaillage. Cela est dû au fait que leurs parents les amènent pour ne pas les laisser seuls à la maison, mais aucun d’eux n’y travaille, encore moins utilise le mercure ou de descendre dans les puits : c’est inimaginable », a affirmé l’officier supérieur.
»C’est vrai, on y utilise le mercure (même si cela est condamnable), cependant ce sont les parents, donc les adultes qui l’utilisent et non les enfants », a précisé le colonel-major Allaye Diakité, en termes de conclusions de la mission qu’il a dirigée pour fustiger le rapport de Human Rights Watch.
Le colonel-major et le reste de la délégation ont soutenu que la présence des enfants sur les sites d’orpaillage relève plutôt de leur socialisation, tout comme le font les cultivateurs ou encore les éleveurs.
Selon Moussa Doumbia, ingénieur à la direction nationale de la géologie et des mines du Mali, »les images à la une du rapport de Human Rights Watch est un montage grotesque, car les enquêteurs HRW ont profité de la récréation pour faire une mise en scène ayant consisté à mettre des scolaires dans un puits ordinaire pour les photographier. Ce sont ces photos qui sont présentées dans le rapport comme étant celles d’enfants sortant de puits d’orpaillage. L’école en question est non loin d’un ancien placer dans une commune du cercle de Kéniéba ».
Belco Tamboura, collaborateur du président de la Chambre des mines du Mali, a indiqué que ce »rapport de HRW vise à discréditer l’or malien sur le marché international. On pourra alors dire de l’or malien qu’il est entaché de sang d’enfants maliens, comme ce fut le cas de la Côte d’Ivoire avec le cacao ».
A. D.

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