Une nouvelle fois, capitale de l’Adrar des Ifoghas a vibré au rythme des manifestations anti-forces françaises. Les manifestants, au nombre de plusieurs dizaines, étaient pour la plupart des femmes et des enfants.
C’est ainsi qu’ils ont scandé des slogans réclamant le départ des forces françaises de l’Opération Barkhane et surtout la libération immédiate des personnes détenues depuis le dimanche 1er octobre dernier.
A noter que cette journée a été intitulée par les manifestants « le vendredi de la colère contre la force française Barkhane ». Les manifestants ont promis d’autres mouvements jusqu’à la satisfaction totale de leurs requêtes.
Rappelons que ces manifestations font suite au raid mené par les forces françaises, le dimanche 1er octobre dernier, sur le domicile d’un riche homme d’affaires, Mahamadou Ag Rhissa, suspecté de liens avec le terrorisme.
Au cours de cet assaut mené à travers des roquettes, sept personnes ont été arrêtées alors que le principal suspect Mahamadou Ag Rhissa n’a pas été inquiété. Ce que dénoncent les manifestants c’est la méthode brutale utilisée au cours de cet assaut mettant en danger la vie des personnes qui s’y trouvaient.
Cette situation compromet sérieusement le démarrage de l’année scolaire dans la ville de Kidal qui était annoncé par le gouver