Depuis sa nomination au département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Assétou Founè Samaké Migan s’investit avec une équipe dynamique pour améliorer la qualité du secteur et moraliser la gouvernance. Cet état de fait s’explique par l’adoption de plusieurs textes et l’instauration d’un cadre de concertation avec les différents partenaires sociaux. Première conséquence de cette approche managériale : la réduction des débrayages chez les étudiants.
Autant d’efforts qui seront dorénavant consolidés avec l’adoption de nouveaux projets de texte contribuant à l’amélioration des conditions de travail du personnel de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et participant également à la mise en œuvre du protocole d’accord signé le 18 mai 2017 entre le Gouvernement et le Syndicat national de l’Enseignement supérieur.
En effet, sur le rapport du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs au statut des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans la dynamique de la catégorisation des grades de l’enseignement supérieur, la Loi n°98-067 du 30 décembre 1998 et la Loi n°00-060 du 1er septembre 2000 ont été adoptées pour régir respectivement le statut du personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui des chercheurs.
Notons sans ambages, qu’après plus d’une décennie d’application, ces textes ont montré des insuffisances dont : les difficultés liées au recrutement du personnel, à la détermination des charges horaires annuelles d’enseignement et à l’ancrage institutionnel de la Commission nationale d’Etablissement des Listes d’Aptitude ; l’absence d’un cadre juridique approprié relatif au personnel enseignant-chercheur associé et invité pour les missions d’enseignement ou de recherche ; le manque d’autonomisation des établissements d’enseignement supérieur dans le recrutement du personnel ; la faible reconnaissance du mérite.
Les présents projets de texte adoptés visent à corriger les insuffisances suscitées à travers l’introduction d’un certain nombre d’innovations concernant notamment : la valorisation de la grille indiciaire du personnel enseignant-chercheur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’harmonisation et le renforcement des mécanismes de gestion de la carrière des enseignants et des chercheurs à travers un statut unifié, la mise à disposition d’un régime juridique précis relatif au personnel enseignant de l’enseignement supérieur, l’insertion des nouvelles dispositions régissant les établissements d’enseignement supérieur en matière de recrutement et de gestion des ressources humaines du secteur, la clarification des droits et obligations de l’enseignant-chercheur et de son service employeur, le plafonnement du détachement à dix (10) ans, la valorisation du mérite.
Ces nouvelles mesures ont été accueillies avec beaucoup de satisfaction par les différents acteurs concernés. Elles n’en demeurent pas moins la preuve éloquente d’un énième pari relevé par le Pr. Assétou FounèSamakéMigan dans sa quête vers un système d’enseignement plus performant et compétitif.