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Projet de loi de finances pour l’exercice 2018: Les recettes s’élèvent à 1957 milliards de francs CFA et les dépenses s’estiment à 2330 milliards de francs CFA
Publié le lundi 9 octobre 2017  |  Le Flambeau
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© aBamako.com par Momo
Journée des banques et établissements financiers du Mali
Bamako, le 12 mai 2017 le ministre Boubou Cissé a présidé la Journée des banques et établissements financiers du Mali au palais des sports
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Le projet de loi de finances pour l’exercice 2018 a été adopté lors du Conseil des ministres du 27 septembre 2017. Il en ressort une augmentation des dépenses et des recettes par rapport à l’année dernière. Les recettes de l’année écoulée s’élevaient à 1811 milliards 494 millions de francs CFA contre 1957 milliards 625 millions de francs CFA pour l’exercice de 2018, soit une augmentation de 8,7%. Quant aux dépenses, elles s’élèvent à 2330 milliards 778 millions de francs CFA contre 2167 milliards 677 millions de francs CFA dans le budget rectifié de 2017, soit une augmentation de 7,52%.
Le projet de loi de finances 2018 est présenté en mode programmes conformément à la Loi n°2013-028 du 11 juillet 2013, modifiée, relative aux lois de finances. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du cadre harmonisé de la gestion des finances publiques au sein des pays membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine. La préparation du projet de loi de finances 2018 intervient dans un contexte marqué par des perspectives de croissance économique mondiale et nationale favorables. Elle est bâtie autour d’une croissance économique de 5,0% en 2018 contre 5,3% en 2017 et un taux d’inflation de 1,8% contre 1,0% en 2017 au Mali.



Le projet de loi de finances 2018 réaffirme la détermination du Gouvernement d’assurer la convergence du déficit budgétaire vers la norme de 3% du Produit Intérieur Brut établie par l’UEMOA à l’horizon 2019. Il vise à maintenir les dépenses dans la limite des ressources budgétaires, tout en protégeant les dépenses sociales et en stimulant l’investissement public à moyen terme. Il s’inscrit également dans l’opérationnalisation du Cadre stratégique pour la Relance économique et le Développement durable 2016-2018 et prend en compte les actions annoncées dans la Déclaration de Politique générale du Premier ministre.

Sur la base des agrégats macroéconomiques et des orientations présentés, le budget d’Etat 2018 se présente comme suit : au titre des recettes : elles s’élèvent à 1957 milliards 625 millions de francs CFA contre 1811 milliards 494 millions de francs CFA dans le budget rectifié de 2017,soit une augmentation de 8,07% imputable à l’accroissement des recettes du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor. Au titre des dépenses : elles s’élèvent à2330 milliards 778 millions de francs CFA contre 2167 milliards677 millions de francs CFA dans le budget rectifié de 2017, soit une augmentation de 7,52%.

L’augmentation des dépenses s’explique par la prise en charge des incidences financières de certains engagements de l’Etat concernant entre autres : la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, de la Loi d’Orientation et de Programmation militaire et de la Loi de Programmation relative à la Sécurité intérieure, l’organisation des élections générales de 2018, les avantages accordés aux salariés suite aux négociations avec les partenaires sociaux, le renforcement des crédits alloués au secteur de l’Agriculture, aux secteurs sociaux et aux dépenses en capital en vue de stimuler la croissance et la création d’emplois.

Le projet de budget d’Etat 2018 présente un déficit budgétaire global de 373milliards 153 millions de francs CFA contre 356 milliards 183 millions de francs CFA dans le budget rectifié 2017, soit une augmentation de 4,76%. Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunt émis par le Trésor.

Seydou K. KONE

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