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Kidal : La tension baisse après la libération de 4 des 7 personnes arrêtées par Barkhane dimanche dernier
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  kibaru
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali
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De sources dignes de foi, la tension a nettement baissé d’un cran dans la ville de Kidal. Laquelle était depuis, un certain temps, rythmée par des manifestations hostiles à la présence des forces françaises.

Ce lundi 9 octobre, ils n’étaient que quelques jeunes à manifester dans les rues de Kidal. Un mouvement qui a, à peine, duré quelques heures avant qu’il ne s’estompe de lui-même. Rien n’à avoir avec les manifestations de ces derniers jours qui ont occasionné des jets de projectiles contre les troupes françaises.

Rappelons que les manifestants réclamaient notamment le départ de ces dernières et la libération des sept personnes arrêtées, le dimanche 1er octobre dernier, suite au raid lancé par les soldats française à un domicile appartenant à l’homme d’affaire, Mahamadou Ag Rhissa, suspecté de lien avec le terrorisme. Alors qu’il était censé être le principal suspect dans cette affaire, ce dernier a été laissé libre de tous ses mouvements.

Selon nos informations, la baisse de tension intervenue actuellement à Kidal est due au fait que les soldats français de l’Opération Barkhane ont libéré, hier dimanche aux environs 21 heures, quatre des sept personnes arrêtées, au cours de raid. Il s’agit notamment de Ayouba Ag Abdorahamane, Djazoul Hamadi, Abdallahi Ag Karsawli et Souleymane, chauffeur de son état. Toutes ces personnes ont été ramenées à Kidal. Il nous revient que leur libération est intervenue non seulement suite aux mouvements de ces derniers jours, mais aussi le fait que les charges de complicité de terrorisme retenues contre eux n’ont pu être prouvées.

Quant aux trois autres personnes arrêtées par Barkhane suite à ce raid à savoir Rhissa Ag Mossa, Ibrahim Ag Intifaskiwen et Asgayar Ag Baba, elles sont toujours en captivité.

En tout cas, cette situation ne fait que cristalliser la tension entre une partie de la population de Kidal et les soldats français de l’Opération Barkhane. Ce qui rendra difficile, voire même impossible la réussite de la lutte contre le terrorisme.
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