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Emploi et formation professionnelle: Le CNAM plaide pour une mise en place d’une ligne de crédit pour le financement des projets des jeunes arabophones
Publié le mardi 10 octobre 2017  |  Le Républicain
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© aBamako.com par A S
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Le président du Conseil national des arabophones du Mali (CNAM), Salam Traoré, a animé, le samedi 7 octobre 2017, une conférence de presse pour attirer l’attention des décideurs sur la nécessité d’impliquer effectivement les arabophones dans les questions qui les concernent. La rencontre a enregistré la présence de plusieurs associations et regroupement des jeunes arabophones du Mali à la Maison de la presse.

Selon le président du Conseil national des arabophones du Mali (CNAM), Salam Traoré la présente rencontre a pour objectifs, entre autres, de donner une grande visibilité au conseil, d’informer l’opinion nationale sur les actions posées par le gouvernement dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle des arabophones et d’attirer l’attention des décideurs sur la nécessité d’impliquer effectivement les arabophones dans les questions qui les concernent. Pour le conférencier, les arabophones du Mali sont l’ensemble des sortants des institutions éducatives notamment, les écoles coraniques, les medersas arabo-islamiques, les départements d’études et de recherches en langue arabe, les instituts universitaires des pays arabes et islamiques (Egypte, Libye, Soudan, Arabie saoudite, Tunisie, Maroc, Tchad, Niger, Iran, Koweït, Jordanie, Irak …).

A ce titre, expliqua-t-il, ils sont donc des citoyens de la République, ayant le droit de créer, d’animer et de conduire des associations. A en croire, le Conseil national des arabophones du Mali vise à assurer la promotion des arabophones dans les domaines social, culturel, économique dans un Mali prospère et apaisé. Selon lui, il a pour mission de servir d’outil de développement commun à tous les arabophones du Mali, quels que soient leurs domaines d’intervention et leurs orientations dans la vie. En effet, il a demandé au gouvernement de rendre fonctionnel l’Institut Shek Zayed et d’affecter l’immeuble construit à l’ACI à l’objectif pour lequel il a été bâti. « Le CNAM se réjouit de la volonté des autorités de rendre l’Institut fonctionnel le plutôt que possible.

Il a constaté avec joie la tenue de la validation des filières de l’Institut. Nous pensons qu’avec des filières porteuses et professionnelles à l’Institut Shek Zayed, une partie des problèmes d’insertion socio-économique des arabophones sera résolue. » a-t-il indiqué. Et d’ajouter que l’une des actions posées par le gouvernement est la création d’une cellule d’appui à l’emploi et à la formation professionnelle des diplômés et formés en langue arabe au Mali. « Pour nous, cette cellule concernant le CNAM est fragile. Elle a été créée par une simple décision du ministre. Et elle n’est pas dotée d’une ligne budgétaire.

Nous l’avons dit en son temps. Mais nous n’avons été écoutés. Malgré la fragilité de cette cellule, elle doit être l’instrument public de mise en œuvre des actions de l’Etat destinées aux arabophones. Nous demandons au gouvernement du Mali de doter la cellule d’un statut juridique proportionnel à ses ambitions et par conséquent, des moyens financiers adaptés à sa mission. » a expliqué M. Traoré. Par ailleurs, il a invité les autorités à la mise en place d’une ligne de crédit pour le financement des projets des jeunes arabophones. « Pour nous, l’initiative de financer les projets des jeunes arabophones est une bonne chose. Mais le Conseil estime que le montant est insignifiant (100 millions), c’est le montant d’organisation d’un meeting.

Le cadre juridique qui encadre cette opération de financement n’est pas inclusif, le CNAM n’a pas compris cette façon d’agir de l’APEJ, il n’a été impliqué dans le processus malgré les efforts colossaux. Le CNAM affirme son indépendance et sa pleine capacité juridique à parler au nom des arabophones devant les autorités et services publics du Mali de toutes les questions relatives aux arabophones du Mali. » a-t- dit.

Moussa Dagnoko
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