L’Autorité du Bassin du fleuve Niger a organisé un atelier d’information à l’intention des hommes des médias sur la Charte de l’eau. C’était à la Maison du partenariat du 4 au 6 octobre 2017.
La charte de l’eau est un accord international conclu par écrit entre les Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger et qui est régit par le droit international.
Les Etats membres du Bassin sont, aujourd’hui, convaincus de la nécessité d’une coordination et d’une gestion écologiquement rationnelle des ressources en eau du Bassin du fleuve Niger pour promouvoir le progrès économique et social de leur pays pour un développement durable et partagé. Vu les menaces sur le fleuve, cette Charte a été créée par les Etats ,des commissions de sous-bassins ont été mises en place, chargées de proposer les modalités d’utilisation des ressources en eau au niveau de chaque sous-bassin hydrographique, afin de contribuer au règlement de toutes les questions relatives à l’utilisation des eaux et de permettre de collaborer à la planification et à l’exécution de tout projet et programme intéressant le sous-bassin hydrographique.
Selon le représentant du ministre de l’énergie et de l’eau, Boubacar Sanogo, la Charte constitue donc un instrument consensuel de coopération entre les Etats membres de l’ABN pour une gestion concertée et durable des ressources en eau du Bassin du Niger. Pour lui, de son entrée en vigueur le 19 juillet 2010, il est temps d’adopter les comportements requis pour protéger nos ressources en eau des divers agressions et pollutions dont fait l’objet de la part de beaucoup d’acteurs économiques.
Il s’agit des pollutions à l’orpaillage qu’il soit traditionnel, moderne ou dragage. Il a indiqué que les activités comme le dragage ont un impact négatif sur l’approvisionnement en eau des villes, sur l’abreuvement du bétail, sur les ressources halieutiques, sur la production agricole et en définitif sur la santé humaine. Il a attiré l’attention au Mali de ce qui se passe sur le fleuve et si nous ne prenions garde l’avenir des millions d’âme reste menacé par des pratiques néfastes à la préservation de notre environnement pour protéger l’eau du fleuve Niger. Il a remercié les partenaires techniques, le projet PCA-GIRE et à travers les Royaumes des Pays Bas.