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Commune VI : Le torchon brûle entre le maire Alou Coulibaly et des conseillers RPM/CNID
Publié le jeudi 12 octobre 2017  |  Le 22 Septembre
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On accuse le jeune édile URD de faire fi des textes et de gérer la commune comme bon lui semble
Rien ne va plus entre le maire URD de la commune VI, Alou Coulibaly et certains de ses conseillers. Il s’agit, notamment des conseillers élus sous les couleurs du RPM et du parti CNID. Leurs griefs : gestion à l’unilatéral de la commune, népotisme dans le recrutement de personnel, distribution gratuite de terrains à des fins politiques, entre autres. Pour informer l’opinion nationale sur ce qu’ils considèrent comme du jamais vu dans la gestion communale, les conseillers qui récusent leur maire, réunis au sein d’un collectif avec à sa tête le malheureux, tête de liste du RPM de la communale dernière, Baba Sanou étaient face à la presse le jeudi 05 octobre à Sogoniko. Le conférencier principal avait à ses côtés, entre autres, Adama Traoré, Boubacar Sogoba, Mariam Touré, Boureima Boubacar Coulibaly issus des formulations politiques du RPM et du CNID.



A en croire M. Sanou, depuis son installation, le jeune maire URD fait fi des textes et gère la commune comme bon lui semble. Selon lui, tous les actes du maire doivent être au préalable validés par son bureau. Ce qui n’est pas le cas avec Alou Coulibaly. Pour soutenir ses arguments, il a cité, entre autre, des cas d’attributions de terrains qui auraient lieu sous des formes d’exonération et des cas de recrutement sans, au préalable, informer le Bureau communal ou sans en associer des Conseillers compétents. C’est pourquoi, selon l’élu du RPM, le collectif a saisi madame le gouverneur pour toute fin utile.

Contactés par nos soins pour des raisons de recoupement, le maire nous livre sa version des faits. Selon Alou Coulibaly, les conseillers qui le récusent ont engagé leur bras de fer dès son installation sans autre fondement. Il dit compter sur le bon sens de toute la population de la Commune. Qu’il a été victime de son élection devant eux et fait face à toute sorte d’actions à son encontre. Selon le maire et ses proches, le sieur Sanou qui n’a visiblement pas digéré sa défaite refuse toute collaboration depuis l’installation des maires. Que mieux, le centre d’état civil de Missabougou qui lui revenait dans la répartition est resté jusque-là sans maire délégué à cause de son refus. Sans quoi, selon lui, il ne fait l’objet d’aucune accusation de la part de ses adjoints sur aucune prétendue gestion unilatérale de la commune.

En ce qui concerne les prétendus recrutements dans les rangs de son parti, le maire réfute en bloc. « Depuis mon arrivée je n’ai connaissance que de quatre cas recrutements dont deux n’ont fait l’objet que de régularisation de leur situation. Leur situation était antérieure à mon arrivée », a précisé le maire. Par rapport aux deux autres cas, le maire estime que si le recrutement n’est pas massif, le Maire peut se passer du Conseil, conforment à certaines dispositions du Code des collectivités relatives aux pouvoirs discrétionnaires du maire. Que d’ailleurs, dans tous les cas, c’était avec le quitus du premier- adjoint. Pour répondre à M. Sanou quant au népotisme dont on l’accuse, le maire ira jusqu’à souligner que, dès leur prise de fonction, le bureau voudrait récuser le beau-frère de M. Sanou en qualité de géomètre de la commune en raison de son lien avec un conseiller ; que c’est lui-même qui a pesé de son poids pour le retenir. S’agissant des allégations d’attribution de parcelles, le maire rétorque : « La Commune ne dispose plus de terres, sujettes à la spéculation ».

Daniel KOURIBA

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